Assurer l’avenir des retraites
21 juillet 2012
Position de la confédération CFE-CGC lors de LA GRANDE CONFERENCE SOCIALE des 9 et 10 Juillet 2012
Pour la CFE-CGC, le taux de remplacement ne doit pas être fixé uniquement pour les bas salaires ; il faut fixer pour tous un seuil de retraite minimal en proportion des derniers salaires d’activité, « un bouclier retraite » essentiel pour redonner confiance tout particulièrement aux plus jeunes.
Dans la prise en compte des mécanismes de solidarité qui intègrent les travaux pénibles ou les différences de retraites entre les hommes et les femmes, il faut intégrer les parcours de vie des plus jeunes, notamment ceux qui font des études et qui ont du mal à obtenir leur premier emploi. La CFE-CGC rappelle sa demande de validation des droits à retraite d’une partie des années d’études et la prise en compte des périodes de stage.
Enfin, nous insistons sur le fait que dans le cadre de financements contraints, considérer une réforme systémique comme la solution miracle est utopique et dangereux. Les comptes notionnels conduisent à vivre toute sa retraite avec une enveloppe pré déterminée. La réforme systémique est un prétexte à baisser le niveau des pensions sans le dire et à accentuer les mécanismes de redistribution !
Méthodologie de travail arrêtée en trois phases
Phase d’analyse et d’état des lieux poursuivie par le COR
Mise en place d’un groupe d’experts qui devra répondre au cahier des charges remis par le gouvernement et discuté en amont avec les partenaires sociaux sur les voies de réforme à mener à court et moyen terme. Dans ce cadre, seront examinés les mécanismes de solidarité, la prise en compte de la pénibilité,
le traitement des poly pensionnés. La réponse au cahier des charges sera présentée au printemps 2013
Phase de concertation avec les partenaires sociaux à partir des propositions des experts.