Champignons : recommandations de consommation

champignon intoxication

14 septembre 2014

Recommandations en matière de cueillette et de consom­ma­tion :
- ne ramas­sez que les cham­pi­gnons que vous connais­sez par­fai­te­ment : cer­tains cham­pi­gnons véné­neux hau­te­ment toxi­ques res­sem­blent beau­coup aux espè­ces comes­ti­bles ;
- au moin­dre doute sur l’état ou l’iden­ti­fi­ca­tion de l’un des cham­pi­gnons récol­tés, ne consom­mez pas la récolte avant de l’avoir fait contrô­ler par un spé­cia­liste en la matière. (les phar­ma­ciens ou les asso­cia­tions et socié­tés de myco­lo­gie de votre région peu­vent être consul­tés) ;
- cueillez uni­que­ment les spé­ci­mens en bon état et pré­le­vez la tota­lité du cham­pi­gnon (pied et cha­peau), afin de per­met­tre l’iden­ti­fi­ca­tion ;
- ne cueillez pas près de sites pol­lués (bords de routes, aires indus­triel­les, déchar­ges) car les cham­pi­gnons concen­trent les pol­luants ;
- sépa­rez les cham­pi­gnons récol­tés, par espèce. Un cham­pi­gnon véné­neux peut conta­mi­ner les autres ;
- dépo­sez les cham­pi­gnons sépa­ré­ment, dans une caisse ou un carton mais jamais dans un sac plas­ti­que qui accé­lère le pour­ris­se­ment ;
- lavez-vous soi­gneu­se­ment les mains après la récolte ;
- conser­vez les cham­pi­gnons à part et dans de bonnes condi­tions au réfri­gé­ra­teur et consom­mez-les dans les deux jours au maxi­mum après la cueillette ;
- consom­mez les cham­pi­gnons en quan­tité rai­son­na­ble après une cuis­son suf­fi­sante, ne les consom­mez jamais crus.
- ne pro­po­sez jamais de cham­pi­gnons cueillis à de jeunes enfants.

En cas d’appa­ri­tion d’un ou plu­sieurs symp­tô­mes (notam­ment diar­rhée, vomis­se­ments, nau­sées, trem­ble­ments, ver­ti­ges, trou­bles de la vue, etc.) suite à une consom­ma­tion de cham­pi­gnons de cueillette : appe­lez immé­dia­te­ment le « 15 » ou un centre anti­poi­son en men­tion­nant cette consom­ma­tion http://www.cen­tres-anti­poi­son.net/index.html

Les symp­tô­mes com­men­cent géné­ra­le­ment à appa­raî­tre dans les 12 heures après la consom­ma­tion et l’état de la per­sonne intoxi­quée peut s’aggra­ver rapi­de­ment.
En cas de symp­tô­mes, il est utile de noter les heures du ou des der­niers repas, l’heure de sur­ve­nue des pre­miers signes et de conser­ver les restes de la cueillette pour iden­ti­fi­ca­tion.

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