Journal APORIA

20 mai 2009

Aporia est consa­cré aux débats aca­dé­mi­ques en scien­ces infir­miè­res et en scien­ces de la santé. Pour favo­ri­ser l’accès aux connais­san­ces scien­ti­fi­ques, et lais­ser, au lec­teur, l’occa­sion de se posi­tion­ner de manière active par rap­port aux mots écrits, et de donner au texte une plu­ra­lité de signi­fi­ca­tions.

Le jour­nal APORIA s’engage à pro­mou­voir une pers­pec­tive plu­ra­liste de la science et à estom­per les fron­tiè­res entre les dis­ci­pli­nes. À cet effet, l’équipe éditoriale accueille des manus­crits cri­ti­ques dans le domaine des scien­ces infir­miè­res et des scien­ces de la santé qui incluent (entre autres)
- des cri­ti­ques de dis­cours domi­nants cen­trés sur la méde­cine fondée sur les preu­ves (ou méde­cine fondée sur les don­nées pro­ban­tes),
- les lignes direc­tri­ces de pra­ti­ques exem­plai­res,
- le trans­fert des connais­san­ces (know­ledge trans­la­tion),
- le "mana­gé­ria­lisme",
- les soins infir­miers et les pra­ti­ques en santé,
- l’éthique,
- la poli­ti­que et les poli­ti­ques en matière de santé,
- la tech­no­lo­gie,
- la bioé­thi­que, la bio­pé­da­go­gie, le bio­pou­voir, etc.

Des résul­tats de recher­che de pointe en scien­ces infir­miè­res et dans les dis­ci­pli­nes liées à la santé sont également bien­ve­nus. Aporia encou­rage l’uti­li­sa­tion d’une gamme étendue d’épistémologies, de phi­lo­so­phies, de pers­pec­ti­ves théo­ri­ques et de métho­do­lo­gies de recher­che.

Dans le cadre d’ana­ly­ses cri­ti­ques de thèmes por­tant sur la santé, Aporia pré­co­nise des épistémologies, des phi­lo­so­phies et des pers­pec­ti­ves théo­ri­ques diver­ses, telles que les études fémi­nis­tes, néo-marxis­tes, post­mo­der­nes, post­struc­tu­ra­lis­tes, post­co­lo­nia­les, et la pers­pec­tive queer.

Alors que le public paie déjà pour sub­ven­tion­ner la recher­che en santé, l’on ne peut conce­voir qu’il doive payer de nou­veau pour avoir accès aux résul­tats de recher­che. Certains abon­ne­ments à des pério­di­ques scien­ti­fi­ques peu­vent attein­dre plu­sieurs dizai­nes de mil­liers de dol­lars, payés à même les fonds publics. Aporia s’ins­crit en marge de cette pra­ti­que en per­met­tant une frac­ture avec ce qui se fait actuel­le­ment dans le domaine de l’édition scien­ti­fi­que et qui cons­ti­tue le modèle domi­nant de dif­fu­sion des savoirs. Aporia est donc un jour­nal en ligne gra­tuit.

À l’instar de Deleuze et Guattari, l’équipe d’Aporia est d’avis que la liberté n’est pos­si­ble que dans la marge, un espace auto­nome, polé­mi­que et sans cen­sure qui ne sacri­fie rien à la rigueur scien­ti­fi­que et aca­dé­mi­que. Il s’agit donc de favo­ri­ser l’accès aux connais­san­ces scien­ti­fi­ques, de lais­ser, au lec­teur, l’occa­sion de se posi­tion­ner de manière active par rap­port aux mots écrits, et de donner au texte une plu­ra­lité de signi­fi­ca­tions.

Par consé­quent, Aporia adhère aux prin­ci­pes sui­vants :
- la liberté d’expres­sion
- la péda­go­gie cri­ti­que
- le rôle de l’intel­lec­tuel spé­ci­fi­que
- la valo­ri­sa­tion des savoirs locaux
- la pro­blé­ma­ti­sa­tion des dis­cours domi­nants
- le droit de l’auteur et du lec­teur à dis­po­ser d’eux-mêmes et de leurs idées
- le rôle du citoyen engagé

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