RSA : Un financement contestable

1er septembre 2008

Pour la CFE-CGC, l’aide à la reprise d’une acti­vité doit être l’une des prio­ri­tés natio­na­les vis-à-vis des per­son­nes sans emploi. Le RSA tente de répon­dre à cet objec­tif, sans que le finan­ce­ment cor­res­pon­dant n’ait fait l’objet d’études sérieu­ses.

La CFE-CGC s’inter­roge sur la taxa­tion des reve­nus du capi­tal et du patri­moine. En effet, les reve­nus des pla­ce­ments et de l’épargne seraient taxés plus for­te­ment, fai­sant passer leur assu­jet­tis­se­ment de 11 % à 12,1 %. Les petits épargnants et les caté­go­ries moyen­nes sont à nou­veau mis à contri­bu­tion. Les gros épargnants sont tou­jours pro­té­gés au Luxembourg, à Monaco, ou ailleurs... et en France par le bou­clier fiscal.

Cette mesure nou­velle sort du cha­peau pré­si­den­tiel sans concer­ta­tion préa­la­ble.

Dans une période dif­fi­cile en terme de crois­sance et de pou­voir d’achat, est-ce rai­son­na­ble d’avan­cer à tâtons sur le finan­ce­ment sans même savoir à quoi cor­res­pond le 1,5 mil­liard d’euros estimé ?

Cette pré­ci­pi­ta­tion dif­fi­cile à com­pren­dre cache en fait un manque de rigueur dans l’esti­ma­tion de la dépense néces­saire avec au final un risque de déca­lage entre le 1,5 mil­liard d’euros estimé à la louche et les besoins réels.

Pour la CFE-CGC, une opa­cité de plus dans les méca­nis­mes de finan­ce­ment !

(Communiqué confé­dé­ral du 28.08.08)

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