La CFE-CGC signataire du Protocole national interprofessionnel(1 % logement)
18 septembre 2008
Communiqué confédéral du 18.09.08
La CFE-CGC, partenaire actif du 1 % logement dénonce le projet gouvernemental de contribution de 1,05 milliard d’euros au budget de l’État, un véritable détournement de fonds au détriment du logement des salariés.
Priver l’institution du 1 % logement de l’intégralité de la collecte dans les entreprises (1,5 milliard en 2007), pendant cinq ans, c’est spolier les salariés d’un droit, celui d’accéder à la propriété de son logement. Comment, dès lors, Christine Boutin pourra-t-elle prétendre mettre sur pied une loi favorisant le logement ?
La CFE-CGC est donc signataire du Protocole national interprofessionnel (PNI) avec l’objectif de redonner à l’institution du 1 % logement sa pleine vocation et la totalité de ses moyens, dans le cadre d’une nouvelle gouvernance, avec la volonté de rendre en particulier aux classes moyennes leur dû en termes de logement social.
Les partenaires sociaux signent le premier Protocole National Interprofessionnel spécifique au 1% logement
La signature du premier Protocole National Interprofessionnel (PNI) par l’ensemble des partenaires sociaux en charge de la gestion du 1% logement constitue un moment clef de la politique du logement de notre pays. Ce protocole se veut une réponse adaptée face à une crise du logement qui s’installe dans la durée.
Les partenaires sociaux entendent que leur légitimité incontournable dans la gestion de la contribution du 1 % logement des entreprises soit pleinement respectée par le projet de loi « mobilisation pour le logement et la lutte contre l’exclusion ».
Ils proposent dans ce cadre une réforme de la gouvernance.
Les partenaires sociaux s’engagent en particulier à contribuer à la production de 30000 logements, économiquement accessibles, supplémentaires par an selon les priorités définies par le protocole dont ils sont prêts à discuter avec l’État.
Ils s’opposeront à toute tentative visant à ponctionner les fonds du 1 % logement pour compenser un désengagement de l’État, ce qui compromettrait à court terme la survie d’un dispositif d’intérêt général dont bénéficient notamment les salariés.