Retraite CNRACL : Validation des services et études infirmières

15 novembre 2010

Définition de la vali­da­tion C’est la prise en compte par la Caisse natio­nale de retrai­tes des agents des col­lec­ti­vi­tés loca­les (CNRACL) des pério­des accom­plies en qua­lité d’auxi­liaire, contrac­tuel, vaca­taire, tem­po­raire, élève infir­mier (e), assis­tant(e) socio-éducatif (ve) et sage femme.

Pourquoi vali­der ? Pour aug­men­ter le nombre de tri­mes­tres vala­bles pour la retraite de fonc­tion­naire, sous cer­tai­nes condi­tions, qui seront pris en compte pour servir une pen­sion de retraite selon les textes en vigueur.

Les ser­vi­ces vali­da­bles Outre les ser­vi­ces effec­tués dans la FPH, il est pos­si­ble de vali­der les ser­vi­ces effec­tués dans une autre col­lec­ti­vité publi­que (mairie, pré­fec­ture, hôpi­taux publics, mai­sons de retraite), les ser­vi­ces accom­plis auprès des autres admi­nis­tra­tions de l’Etat, et enfin cer­tai­nes années d’études.
Le fonc­tion­naire doit être placé dans une posi­tion sta­tu­taire régu­lière (acti­vité, mala­die, dis­po­ni­bi­lité…).

Validation des études Seules les études d’infir­mier, d’assis­tant socio-éducatif et de sage femme sont vali­da­bles :
 les études, accom­plies dans les écoles publi­ques ou pri­vées, doi­vent avoir conduit à l’obten­tion du diplôme ou un diplôme reconnu équivalent dans un Etat membre de l’UE ou de l’Espace économique Européen.
 A noter : les études ne sont vali­da­bles que pour la durée légale du cursus. La période de redou­ble­ment n’est pas vali­da­ble.

Sommes à payer Un devis est adressé à l’agent qui a la pos­si­bi­lité d’accep­ter ou de refu­ser la vali­da­tion.
 L’accep­ta­tion ou le refus sont irré­vo­ca­bles.
 En cas d’accord, la vali­da­tion entraîne le ver­se­ment de coti­sa­tions de la part de l’agent et de la part de la col­lec­ti­vité.
 Pour l’agent, la somme à payer est cal­cu­lée sur le trai­te­ment brut annuel détenu au jour de la demande.
D’où l’impor­tance de vali­der le plus tôt pos­si­ble en raison de l’inci­dence finan­cière.

Délai impé­ra­tif Les fonc­tion­nai­res dis­po­sent d’un délai de 2 ans sui­vant la date à laquelle ils pren­nent connais­sance de leur arrêté de titu­la­ri­sa­tion pour deman­der la vali­da­tion des ser­vi­ces.
 Chaque nou­velle titu­la­ri­sa­tion ouvre un nou­veau délai de 2 ans pour deman­der la vali­da­tion de l’ensem­ble des ser­vi­ces de non titu­laire.
 Les fonc­tion­nai­res ont un an pour accep­ter cette vali­da­tion.
Le silence du fonc­tion­naire à l’issue de ce délai vaut refus pour la CNRACL et la demande de vali­da­tion est close.

Echéancier des sommes à payer
 Les rete­nues sont pré­comp­tées sur le trai­te­ment à raison de 5 % mini­mum du trai­te­ment brut perçu par l’agent jusqu’au solde du mon­tant de la dette de vali­da­tion.
 Toutefois l’agent peut se libé­rer en un seul ver­se­ment.
 Le mon­tant de la vali­da­tion est déduc­ti­ble du revenu impo­sa­ble.
 La vali­da­tion est faculta­tive. Toutefois, si une demande de vali­da­tion est faite, elle doit porter sur la tota­lité des ser­vi­ces, y com­pris les années d’études s’il y en a.
 A l’issue du paie­ment un titre de recet­tes vous sera adressé.
Ce docu­ment vous sera demandé au moment de votre retraite.

Plus de détails :
 http://www.syn­di­cat-infir­mier.com/CNRACL-vali­da­tion-des-annees-d.html
 Loi n° 2003-775 du 21 août 2003
 Décret n° 2003-1306 du 26 décem­bre 2003 (arti­cle : 50)

Partager l'article
     

Rechercher sur le site


Dialoguer avec nous sur Facebook
Nous suivre sur Twitter
Nous suivre sur LinkedIn
Suivre notre Flux RSS

Quelle partie du rôle propre infirmier peut être confiée à une aide-soignante ?

Depuis l’entrée en vigueur du décret n° 2021-980 du 23 juillet 2021, le périmètre d’intervention (…)

Des médicaments dans l’eau, et personne pour les filtrer ?

L’eau du robinet contient aujourd’hui plus de résidus médicamenteux que de pesticides. Et tout (…)

Oxyde d’éthylène : l’ombre toxique de la stérilisation plane sur les soignants

La stérilisation sauve des vies. Mais quand elle empoisonne ceux qui soignent, qui protège les (…)

Formation infirmière : la France choisit l’impasse pendant que le monde avance

Mieux formés, les infirmiers sauvent plus de vies. C’est prouvé, documenté, validé. Mais la (…)

Partout où la guerre détruit, les soins reconstruisent

La paix ne commence pas dans les traités, mais dans les gestes quotidiens. C’est l’un des (…)

Redéfinir l’infirmière, c’est refonder la santé

À quoi reconnaît-on une infirmière ? Par la blouse ? Les soins prodigués au chevet ? Trop (…)