Indemnités journalières des arrêts de travail

18 juin 2008

Communiqué confédéral du 26.07.10

Après le grat­tage, le tirage ! Le gou­ver­ne­ment joue au grat­tage et au tirage, après la fis­ca­li­sa­tion il rabote encore les indem­ni­tés jour­na­liè­res des arrêts de tra­vail !

La CFE-CGC s’indi­gne devant les déci­sions du gou­ver­ne­ment de rabo­ter encore les indem­ni­tés jour­na­liè­res de la sécu­rité sociale. Les pré­tex­tes sont dignes des comp­tes d’apo­thi­caire et ne méri­tent pas de s’y attar­der.

La réa­lité est trop simple les sala­riés en arrêt de tra­vail pour un acci­dent à cause du tra­vail auront la triple peine :
- la souf­france
- la fis­ca­li­sa­tion
- l’ampu­ta­tion de leurs droits avec cette der­nière mani­pu­la­tion.

Rappelons que la fis­ca­li­sa­tion des indem­ni­tés jour­na­liè­res ne touche que ceux qui sont soumis à l’impôt c’est dire si les cadres sont concer­nés !

À cela il faut rap­pe­ler que les cadres qui coti­sent sur l’inté­gra­lité de leur salaire ne sont pas indem­ni­sés à la hau­teur de leur salaire, et de loin, pour les indem­ni­tés jour­na­liè­res !

C’est dans ce contexte que de savants cher­cheurs à l’IRDES établissent des pro­jec­tions pour mettre en place le bou­clier sani­taire à la place des affec­tions de longue durée, en ne tenant compte ni des indem­ni­tés jour­na­liè­res pla­fon­nées et rabo­tées, ni des coti­sa­tions fonc­tion du revenu sans pla­fond pour les mem­bres de l’enca­dre­ment !

La CFE-CGC inter­pelle le gou­ver­ne­ment sur ses actes lais­sant sup­po­ser que les cadres sont héri­tiers d’une charge et d’un pri­vi­lège !

La CFE-CGC rap­pelle que les cadres, s’ils sont cadres ou pro­fes­sion­nels, c’est le fruit de leur tra­vail, de leurs études (non prises en compte pour la retraite) et de leur inves­tis­se­ment pro­fes­sion­nel.

Le ser­vice com­mu­ni­ca­tion

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