Pairs en psychiatrie : une place légitime

22 janvier 2023

Initiée en 2012, l’inté­gra­tion dans les ser­vi­ces de psy­chia­trie de média­teurs santé-pairs faci­lite le réta­blis­se­ment des patients. C’est le bilan dressé en 2022 par le Centre col­la­bo­ra­teur fran­çais de l’Organisation mon­diale de la santé (CCOMS) de Lille, à l’ori­gine des pre­miè­res expé­ri­men­ta­tions. Et selon ce rap­port, les per­son­nels soi­gnants y gagnent aussi. Mais ce chan­ge­ment des pra­ti­ques ne se fait pas sans réti­cen­ces ni inquié­tu­des. Les dix ans de cette ini­tia­tive sont l’occa­sion de croi­ser les regards et de confron­ter les points de vue.

« Il s’agit, selon la concep­tion de l’OMS, d’une appro­che psy­cho­so­ciale cen­trée sur le réta­blis­se­ment des per­son­nes qui pré­sen­tent des trou­bles psy­chi­ques, de pré­fé­rence à l’enfer­me­ment »

La pré­sence de pair-aidants pro­fes­sion­nels dans les ser­vi­ces de psy­chia­trie et/ou d’addic­to­lo­gie contri­bue à ce chan­ge­ment de para­digme, qui repose sur la notion d’empo­wer­ment, au sens d’auto­no­mi­sa­tion du patient. De tâton­ne­ments en évaluations, leur profil a vu ses contours se pré­ci­ser, au cours des dix der­niè­res années. Objectif, mieux répon­dre à l’émergence de cette nou­velle place accor­dée aux patients dans le sys­tème de santé.

Le pair-aidant pro­fes­sion­nel s’inves­tit dans la prise en charge psycho-médi­cale des patients, dans leur indi­vi­dua­lité. Le repré­sen­tant des usa­gers, ou RU, a une action col­lec­tive de défense des droits de tous les usa­gers du sys­tème de santé.

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