Réforme des retraites : grèves et manifestations le 23 mars

16 février 2010

COMMUNIQUE COMMUN CFDT, CGT, FSU, Solidaires, UNSA, le 15 février 2010

Lors du sommet social qui s’est tenu aujourd’hui, le pré­si­dent de la République s’est limité à annon­cer une série de rendez-vous. Les orga­ni­sa­tions syn­di­ca­les conti­nuent de mani­fes­ter leur pro­fonde inquié­tude sur l’emploi, le pou­voir d’achat et les retrai­tes.

Le gou­ver­ne­ment n’a apporté aucune réponse concrète sur l’emploi, les salai­res, le pou­voir d’achat, les condi­tions de tra­vail et les poli­ti­ques publi­ques. Il ren­voie la ques­tion des chô­meurs en fin de droits à une concer­ta­tion avec le secré­taire d’Etat à l’emploi.

Alors que les orga­ni­sa­tions syn­di­ca­les ont récem­ment dénoncé les attein­tes au statut géné­ral des fonc­tion­nai­res, le gou­ver­ne­ment ne dit rien non plus sur le malaise dans la Fonction publi­que. Au nom de la révi­sion géné­rale des poli­ti­ques publi­ques, il sup­prime des emplois au détri­ment des mis­sions des ser­vi­ces publics.

La dégra­da­tion des condi­tions de tra­vail et de l’emploi touche les sala­riés du privé comme du public.

Concernant les retrai­tes, avec un projet de loi annoncé dès sep­tem­bre 2010, le calen­drier reste très serré. Les orga­ni­sa­tions syn­di­ca­les affir­ment leur volonté d’agir pour que le débat sur les retrai­tes, prenne en compte l’ensem­ble des ques­tions tant au niveau du privé que du public, notam­ment le niveau des pen­sions, l’emploi, le finan­ce­ment, la péni­bi­lité, le code des pen­sions et la réduc­tion des iné­ga­li­tés.

Les rendez-vous fixés par le pré­si­dent de la République et les négo­cia­tions avec le patro­nat doi­vent être l’occa­sion d’appor­ter des solu­tions favo­ra­bles aux sala­riés. La situa­tion économique et sociale néces­site l’inter­ven­tion conver­gente des sala­riés du public comme du privé, des retrai­tés, des privés d’emplois, pour porter avec force leurs atten­tes et défen­dre leurs inté­rêts com­muns.

C’est pour­quoi les orga­ni­sa­tions syn­di­ca­les déci­dent d’une mobi­li­sa­tion inter-pro­fes­sion­nelle uni­taire afin de peser sur ces dif­fé­rents rendez-vous. Elles déci­dent ensem­ble d’une jour­née qui donne lieu à des grèves et des mani­fes­ta­tions dans tout le pays le 23 mars.

Les orga­ni­sa­tions syn­di­ca­les réaf­fir­ment que la sortie de crise passe par des mesu­res en faveur de l’emploi, des salai­res et pen­sions, une fis­ca­lité plus juste, des poli­ti­ques publi­ques en faveur d’une relance économique res­pec­tueuse des impé­ra­tifs écologiques.

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