Solidarité avec les infirmières du Honduras
28 novembre 2024
DÉCLARATION DE GLOBAL NURSES UNITED : nous sommes très préoccupés par la situation que vivent nos collègues, les infirmières du Honduras, qui sont victimes de violences et de discriminations sur leur lieu de travail, dont les droits sont régulièrement violés et qui font l’objet de licenciements injustifiés et de non-respect de leurs droits du travail de la part de leur employeur.
Global Nurses United (GNU), en relation avec les événements qui ont eu lieu contre le syndicat des infirmières de l’Association nationale des infirmières et des infirmières auxiliaires du Honduras (ANEEAH), déclare ce qui suit :
Global Nurses United est une fédération de syndicats d’infirmières et de travailleurs de la santé dans plus de 30 pays (c’est le SNPI qui représente la France), qui sont unis dans la lutte contre l’austérité, la privatisation et les attaques contre la santé publique et pour défendre les droits des infirmières, des travailleurs et des patients.
Nous sommes très préoccupés par la situation que vivent nos collègues, les infirmières du Honduras, qui sont victimes de violences et de discriminations sur leur lieu de travail, dont les droits sont régulièrement violés et qui font l’objet de licenciements injustifiés et de non-respect de leurs droits du travail de la part de leur employeur.
Global Nurses United condamne les attaques physiques dont ont été victimes nos collègues honduriens affiliés à l’ANEEAH lors des récentes manifestations pacifiques organisées dans la capitale du Honduras, Tegucigalpa, ainsi que les menaces contre l’intégrité physique et la vie de nos infirmières à l’égard de plusieurs de nos collègues infirmières dirigeantes au Honduras. Ces attaques ont été provoquées par la police nationale du Honduras et nous répudions également la confrontation promue par les autorités du ministère de la santé du Honduras.
En tant que GNU, nous demandons à la police nationale du Honduras de respecter la vie et l’intégrité physique de nos collègues infirmières et aux fonctionnaires du ministère de la santé de respecter leur stabilité et les droits du travail des infirmières auxiliaires au Honduras. En outre, nous demandons instamment au gouvernement du Honduras de s’asseoir avec le syndicat des infirmières auxiliaires pour tenter conjointement d’améliorer les conditions de travail des infirmières auxiliaires et de promouvoir un traitement digne à l’égard de ceux qui s’occupent des patients au Honduras.
En tant que Global Nurses United, nous continuerons à suivre la situation et espérons que nous pourrons surmonter les mauvais traitements et l’hostilité sur le lieu de travail dont sont victimes nos frères et sœurs infirmiers honduriens.