ARS : les agences régionales ont arrêté leurs territoires de santé

28 janvier 2011

Ces territoires, prévus par la loi "Hôpital, patients, santé, territories", concernent l’ensemble des activités des ARS.

La loi HPST pré­voit que les ARS défi­nis­sent des ter­ri­toi­res de santé, « per­ti­nents pour les acti­vi­tés de santé publi­que, de soins et d’équipement des établissements de santé, de prise en charge et d’accom­pa­gne­ment médico-social ainsi que pour l’accès aux soins de pre­mier recours » (Art. L. 1434-16. du code de la santé publi­que). Ces ter­ri­toi­res concer­nent l’ensem­ble des acti­vi­tés des ARS.

Dix cri­tè­res ont été rete­nus pour contri­buer à la défi­ni­tion de ces nou­veaux ter­ri­toi­res, parmi les­quels le souci de déli­mi­ter des ter­ri­toi­res cohé­rents avec la répar­ti­tion et les pra­ti­ques spa­tia­les de la popu­la­tion, le main­tien d’une dis­tance d’accès à l’offre de ser­vi­ces accep­ta­ble, ou encore l’inté­gra­tion de l’offre de soins et de ser­vi­ces.

Alors que l’ensem­ble des ARS a arrêté ses ter­ri­toi­res, trois prin­ci­pa­les obser­va­tions peu­vent être for­mu­lées.

En pre­mier lieu, le nombre des ter­ri­toi­res de santé est passé de 159 ter­ri­toi­res de santé (DOM com­pris), défi­nis dans le cadre de l’élaboration des sché­mas régio­naux d’orga­ni­sa­tion sani­taire de troi­sième géné­ra­tion (SROS III) à 107 ter­ri­toi­res de santé ARS, soit une dimi­nu­tion d’envi­ron 33%.

Les décou­pa­ges ont très majo­ri­tai­re­ment évolué par rap­port aux anciens ter­ri­toi­res. Seules trois régions sur vingt-six ont main­tenu le décou­page préexis­tant, dépar­te­men­tal en l’occur­rence. Neuf autres régions ont trans­formé leur décou­page spé­ci­fi­que en un décou­page dépar­te­men­tal. Cinq régions ont évolué vers un nombre de ter­ri­toi­res infé­rieur au nombre de dépar­te­ments. Enfin neuf régions ont choisi un décou­page infra-dépar­te­men­tal. La moyenne de popu­la­tion des ter­ri­toi­res passe de 374 000 habi­tants à 605 000 habi­tants. Le redé­cou­page permet de réduire l’écart entre le ter­ri­toire le moins peuplé et le plus peuplé : l’offre de soins se fait ainsi sur des ter­ri­toi­res plus homo­gè­nes.

Au-delà des ter­ri­toi­res de santé, les ARS ont iden­ti­fié des ter­ri­toi­res de proxi­mité dits également de pro­jets ou d’actions, qui peu­vent dans cer­tai­nes régions se recou­per avec les ter­ri­toi­res d’accès aux soins de pre­miers recours.

Source : http://www.ars.sante.fr/Les-ARS-ont-arrete-leurs-terri.104153.0.html

Partager l'article
     

Rechercher sur le site


Dialoguer avec nous sur Facebook
Nous suivre sur Twitter
Nous suivre sur LinkedIn
Suivre notre Flux RSS

Infirmier référent : un rôle suspendu, une perte de chance évitable

Infirmier référent : l’art de saboter une évidence de santé publique ! Le décret qui entérinait (…)

Cadres infirmiers formateurs  : bâtisseurs de compétences, oubliés du système

Dans l’ombre des services, à l’écart du tumulte hospitalier, il est une fonction discrète sans (…)

Duplomb : une loi toxique pour la démocratie, l’environnement et la santé

Une fois encore, la santé publique est reléguée au second plan. La loi Duplomb, votée le 8 (…)

Consultation infirmière : des réalités de terrain à la reconnaissance

Chaque jour, dans l’ombre des cabinets, des services ou des domiciles, les infirmières mènent (…)

Malades et précaires : cibles prioritaires du plan d’économies Bayrou

Franchises doublées, ALD rabotées, arrêts maladie dans le viseur : le SNPI dénonce un projet (…)

Soignants pressurés : travailler plus sans gagner plus, encore une fois

Travailler plus, sans être mieux payé. C’est la logique brutale qui se cache derrière la (…)