Pourquoi s’engager ?
20 janvier 2006
Seul, vous ne pouvez rien. Ensemble, nous pouvons nous faire entendre.
Pourquoi adhérer à un syndicat comme le SNPI CFE-CGC ?
La CFE-CGC est une des cinq organisations syndicales représentatives. Elle est obligatoirement consultée, siège dans toutes les instances nationales, peut signer tous les protocoles, etc.
https://www.youtube.com/watch?v=l5I9nMphX1Y&feature=youtu.be
Sa taille lui permet d’avoir un fonctionnement réellement démocratique. Et lorsqu’une section syndicale ou un syndicat national n’approuve pas le choix de la confédération, ils peuvent le faire savoir publiquement, sans risquer l’exclusion.
Les adhérents sont régulièrement consultés :
– avant la signature de protocoles d’accords avec le ministère : http://www.syndicat-infirmier.com/Rejet-du-protocole-de.html
– par des enquêtes d’opinions : http://www.syndicat-infirmier.com/Enquete-SNPI-constat-accablant.html
Le SNPI CFE-CGC représente les infirmières salariées de tous les secteurs (cliniques, secteur privé non lucratif, secteur public, santé au travail, EHPAD, etc.).
Notre syndicat ne pratique pas la "pensée unique", mais avant de vous engager, il est important de connaître ses positions sur les grands sujets professionnels, pour voir si globalement nous correspondons à vos attentes :
– https://www.syndicat-infirmier.com/-Toute-l-Actualite-.html
Le SNPI mène plusieurs actions concrètes pour faire avancer ses revendications et améliorer les conditions de travail des professionnels infirmiers :
– Négociations avec les autorités : Le SNPI participe activement aux négociations avec le gouvernement et les autorités de santé pour obtenir des conditions de travail plus favorables.
– Manifestations et grèves : Le syndicat organise et soutient des manifestations et des grèves pour attirer l’attention sur les problèmes rencontrés par les infirmières et pour faire pression sur les décideurs.
– Campagnes de sensibilisation : Le SNPI lance des campagnes de sensibilisation auprès du public et des médias pour mettre en lumière les défis de la profession infirmière et l’importance de leurs revendications.
– Actions juridiques : Le syndicat n’hésite pas à engager des actions juridiques pour défendre les droits des infirmières, notamment en cas de non-respect des conditions de travail ou des accords salariaux.
– Consultations et enquêtes : Le SNPI réalise régulièrement des consultations et des enquêtes auprès des infirmières pour recueillir leurs témoignages et leurs besoins, afin de mieux orienter ses actions et ses revendications.
*** Les attentes de la profession (résolution générale adoptée lors de l’AG SNPI du 08.12.21) :
– 1) Rouvrir des lits pour tenir compte des besoins de santé de la population (5,9 lits pour 1000 habitants en France, contre 8 en Allemagne)
– 2) Créer des postes mais avec une charge du travail compatible avec la qualité des soins. Les recommandations internationales vont vers un ratio soignant/soigné correspondant à 6 à 8 patients par infirmière selon les pathologies.
L’étude parue dans le Lancet montre que chaque patient ajouté à la charge de travail quotidienne d’une infirmière en chirurgie augmente le risque de décès de 7% (sur 420.000 patients de 300 hôpitaux de 9 pays européens).
L’analyse de 19 millions d’hospitalisations en Angleterre (British Medical Journal) montre que lorsque le nombre de patients dont une infirmière a la charge passe de dix à six, la mortalité diminue de 20%.
Les études sur l’Australie et la Californie démontrent qu’une augmentation de la dotation infirmière est rentabilisé par la diminution de la durée du séjour, des réadmissions, de la morbidité, des erreurs médicales et du roulement du personnel infirmier.
– 3) Revaloriser des salaires. Avec le Ségur de la Santé, nous sommes passés d’un salaire inférieur de 20% à la moyenne européenne à -10%. Il y a donc eu des efforts du gouvernement mais nous sommes toujours sous-payés, au regard de la responsabilité et du niveau de compétence, ce qui entraîne toujours des départs.
– 4) Reconnaitre les contraintes : les infirmières travaillent un week-end sur deux, mais la prime de dimanche est de seulement 47 euros brut, alors que dans de nombreux métiers, le salaire du dimanche est doublé.
De même pour le travail de nuit : la prime est d’un euro brut en plus de l’heure, c’est dérisoire. On ne demande pas l’aumône, mais la reconnaissance des conditions de travail du personnel infirmier.
– 5) Réactualiser le décret d’exercice infirmier de 2004 en respectant nos compétences autonomes.
– 6) Faire enfin aboutir la réingénierie des puéricultrices et cadres de santé (bloquées depuis 2009). Mieux reconnaitre les compétences des IADE des IBODE et des infirmiers de réanimation.
– 7) Reconnaitre la pénibilité du métier : Travail de nuit, en équipes successives alternantes, horaires décalés, pénibilité physique et exposition à des risques chimiques et biologiques, se cumulent et touchent fortement les infirmières. L’espérance de vie d’une infirmière, c’est 78 ans, contre 85 ans pour toutes les Françaises (caisse de retraite CNRACL). De même, 30 % des aides-soignantes et 20% des infirmières partent en retraite avec un taux d’invalidité.
La réforme des retraites de François Fillon en 2003 avait établi une bonification d’un an tous les 10 ans, qui a été ensuite supprimée en 2010 par Roselyne Bachelot lors du passage en catégorie A.
Qu’elles exercent dans le secteur public ou dans le secteur privé, nous réclamons pour les infirmières une majoration de durée d’assurance d’un an pour dix ans, au travers d’un départ anticipé à la retraite, qui reconnaît la pénibilité du métier.
– 8) Reconnaitre en maladie professionnelle l’ensemble des soignants contaminés COVID19 (85.000 en établissements de soins, et 55.000 autres en EHPAD) alors que seulement 1690 dossiers ont été validés par les CPAM au 26.11.21
– 9) Rétablir l’entretien pour l’accès en IFSI via Parcoursup
– 10) Financer un temps dédié pour les tuteurs de stage des étudiants infirmiers
– 11) Imposer aux employeurs (sous contrainte financière) l’envoi en formation DPC (développement professionnel continu) des professionnels de santé salariés. Aujourd’hui l’employeur est juge et partie, et la majorité des salariés reste sans formation « cœur de métier » ou ne peut partir en formation faute d’effectif.
– 12) Revaloriser l’encadrement infirmier. Les directions doivent laisser l’encadrement redonner du sens aux actions entreprises afin de s’affranchir du carcan administratif, mobiliser les compétences pour résoudre les problèmes, et donner plus de libertés aux soignants pour les responsabiliser. Nous avons besoin d’un encadrement qui soit force d’adaptation et d’anticipation, dans une dynamique collective basée sur les compétences des professionnels de santé.
Vous pouvez nous suivre au quotidien sur :
– Facebook : https://www.facebook.com/syndicatinfirmier.snpicfecgc
– twitter @infirmierSNPI https://twitter.com/infirmierSNPI
GARDER SON IDENTITÉ PROFESSIONNELLE
La Fédération Santé Social de la CFE-CGC est constituée de syndicats professionnels ou sectoriels, ce qui permet par exemple à un cadre de santé de rester dans le contexte de sa profession d’origine, même s’il a changé de fonction.
Ainsi, le Syndicat National des Professionnels Infirmiers (SNPI) ne rassemble que des professionnelles (infirmières, cadres infirmiers, cadres supérieurs infirmiers, infirmières spécialisées, directeurs des soins).
Pour des sujets propres à une profession, comme la révision du décret de compétences infirmier, nous n’estimons pas normal de laisser des agents exerçant d’autres métiers parler au nom des infirmières.
Nous considérons que revendiquer son identité infirmière, assumer son professionnalisme, et faire connaître sa conception du monde de la santé, n’a rien à voir avec du corporatisme, doctrine qui cherche à avantager une corporation au dépend d’autres métiers.
Le SNPI incarne souvent la voix des infirmières dans les médias :
– Interview sur FranceInfo du porte parole du SNPI CFE-CGC, le 27/10/21 https://www.syndicat-infirmier.com/Lits-d-hopitaux-fermes-faute-de-personnel-Beaucoup-de-soignants-sont-lamines.html
– Pénurie de soignants https://www.syndicat-infirmier.com/Penurie-de-soignants-SOS-hopital.html
– revalorisation des soignants dans le cadre du Ségur de la Santé
https://www.syndicat-infirmier.com/Revalorisation-2021-des-soignants-il-faudra-encore-attendre.html
– reconnaissance en maladie professionnelle des soignants victimes du Covid19
https://www.syndicat-infirmier.com/Reconnaissance-des-soignants-victimes-du-Covid19.html
– analyse du nouveau référentiel de formation : http://www.syndicat-infirmier.com/Referentiel-de-formation-IDE-la-V.html
– reconnaissance universitaire et revalorisation salariale : http://www.syndicat-infirmier.com/Haut-Conseil-des-Professions,1157.html
– Infirmières de pratique avancée : http://www.syndicat-infirmier.com/Infirmieres-de-pratique-avancee.html
– Pénibilité du travail infirmier : http://www.syndicat-infirmier.com/Mission-Penibilite-au-travail-de-l.html
– Relation soignant soigné : http://www.syndicat-infirmier.com/Relation-soignant-soigne-respecter.html
– Maltraitance ordinaire à l’hôpital : http://www.syndicat-infirmier.com/Maltraitance-ordinaire-a-l-hopital.html
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UNE INFIRMIERE A SA PLACE A LA CFE-CGC
Une infirmière ne peut pas à la fois demander à être reconnue selon son niveau de compétences et de formation, et se considérer comme une subalterne. Les infirmières spécialisées (IADE, IBODE, puéricultrices) sont en catégorie A depuis 2001, au même titre que les cadres de santé. Depuis décembre 2010, les infirmières hospitalières sont recrutées en catégorie A du fait de la reconnaissance du DE au grade de Licence.
Une infirmière encadre des aides soignantes, des agents hospitaliers, etc. C’est elle qui centralise toutes les informations des autres professionnels de santé qui interviennent auprès des patients. L’infirmière doit prendre pleinement conscience de sa valeur, pour faire considérer son travail, son savoir-faire et son savoir-être.
Depuis 1957, la CGC est devenue la CFE-CGC, Confédération Française de l’Encadrement, car nous considérons que l’encadrement va bien au delà de ceux qui ont la fonction "cadre".
Les revendications du SNPI CFE-CGC : http://www.syndicat-infirmier.com/Les-revendications-du-SNPI-CFE-CGC.html