ANSES : alimentation du quotidien à revoir

29 janvier 2017

Quelle ali­men­ta­tion au quo­ti­dien ? Plus de légu­mi­neu­ses, de céréa­les com­plè­tes, de légu­mes et de fruits répond l’Agence natio­nale de sécu­rité sani­taire de l’ali­men­ta­tion, de l’envi­ron­ne­ment et du tra­vail (Anses) qui vient d’actua­li­ser ses recom­man­da­tions nutri­tion­nel­les dans le cadre du Programme natio­nal nutri­tion santé (PNNS).

L’Agence insiste sur :
 la consom­ma­tion ren­for­cée et régu­lière de légu­mi­neu­ses (len­tilles, fèves ou pois chi­ches) ;
 la néces­sité de pri­vi­lé­gier les pro­duits céréa­liers les moins raf­fi­nés (pains, pâtes et riz com­plets ou semi-com­plets) ;
 le rôle des huiles végé­ta­les riches en acide alpha-lino­lé­ni­que (huiles de colza et de noix).

Sur la ques­tion des fruits et légu­mes, l’Anses indi­que que leur consom­ma­tion est à ren­for­cer, en par­ti­cu­lier celle des légu­mes.

Par contre, l’Anses sou­li­gne que la consom­ma­tion de bois­sons sucrées (soda ou jus de fruits) doit être infé­rieure à un verre par jour.

Quant au pois­son, sa consom­ma­tion doit se limi­ter à deux fois par semaine, dont un pois­son gras (sar­dine, maque­reau...).

L’Agence rap­pelle la néces­sité de réduire « consi­dé­ra­ble­ment » la consom­ma­tion de char­cu­te­ries (jambon, sau­cis­son, sau­cisse, pâté...) afin de ne pas dépas­ser 25 gram­mes par jour, la consom­ma­tion de vian­des hors volailles (bœuf, porc, agneau...) devant se situer en des­sous de 500 gram­mes par semaine.

Enfin, l’Agence rap­pelle la néces­sité de dimi­nuer les teneurs de cer­tains conta­mi­nants de l’ali­men­ta­tion (arse­nic inor­ga­ni­que, acry­la­mide, plomb) et réi­tère sa recom­man­da­tion aux consom­ma­teurs de diver­si­fier leur régime ali­men­taire et les sour­ces d’appro­vi­sion­ne­ment.

 
Les repè­res actuels du Programme National Nutrition Santé (PNNS) por­tent sur dif­fé­rents grou­pes d’ali­ments (fruits et légu­mes, fécu­lents, etc.) et sur l’acti­vité phy­si­que, avec des décli­nai­sons pour des popu­la­tions spé­ci­fi­ques (per­son­nes âgées, enfants, ado­les­cents, femmes encein­tes et allai­tan­tes). L’évolution des don­nées scien­ti­fi­ques au cours des dix der­niè­res années a permis une révi­sion des repè­res de consom­ma­tions ali­men­tai­res et d’acti­vité et, plus géné­ra­le­ment, du socle scien­ti­fi­que per­met­tant d’asseoir les objec­tifs de santé publi­que en lien avec l’ali­men­ta­tion et l’acti­vité phy­si­que.

Source :
 https://www.anses.fr/fr/the­ma­ti­que/ali­men­ta­tion-et-nutri­tion-humaine
 https://www.anses.fr/fr/content/l%E2%80%99an­ses-actua­lise-les-rep%C3%A8res-de-consom­ma­tions-ali­men­tai­res-pour-la-popu­la­tion-fran%C3%A7aise

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