EPRUS : la réserve sanitaire en cas de crises

3 mai 2009

L’EPRUS, Etablissement de Préparation et de Réponse aux Urgences Sanitaires, organise la réserve sanitaire.

La réserve sani­taire permet aux volon­tai­res actifs, anciens ou futurs pro­fes­sion­nels de santé, de dis­po­ser d’un cadre juri­di­que et économique qui leur garan­tit, un statut, une cou­ver­ture assu­ran­tielle et une for­ma­tion spé­ci­fi­que, indis­pen­sa­bles lors des pério­des de mobi­li­sa­tion en cas de crises sani­tai­res en France et à l’étranger.

La réserve d’inter­ven­tion peut être mobi­li­sée dans des délais très courts. Les pro­fes­sion­nels qui la cons­ti­tuent reçoi­vent une for­ma­tion adap­tée les pré­pa­rant à faire face à des situa­tions sani­tai­res dégra­dées et à évoluer sur les théâ­tres de catas­tro­phes.

L’enga­ge­ment dans l’une des deux réser­ves se fait sur la base du volon­ta­riat :
 Chaque pos­tu­lant doit adres­ser sa can­di­da­ture au préfet du dépar­te­ment de rési­dence puis à l’Eprus.
 Un cour­rier accu­sant récep­tion de la can­di­da­ture sera adressé en retour, avec copie au préfet du dépar­te­ment.
 Le can­di­dat pourra alors rem­plir une fiche de ren­sei­gne­ments et faire par­ve­nir à l’EPRUS l’ensem­ble des docu­ments admi­nis­tra­tifs néces­sai­res.
 Le volon­taire sera ins­crit défi­ni­ti­ve­ment dans la réserve sani­taire une fois le contrat d’enga­ge­ment et la conven­tion « Réserviste, Employeur, Eprus » signés.

Le contrat d’enga­ge­ment

Le contrat d’enga­ge­ment pré­cise les éléments sui­vants :
 Le type de réserve concerné ;
 La nature des acti­vi­tés pour les­quel­les le can­di­dat sera appelé ;
 Les zones géo­gra­phi­ques d’affec­ta­tion pos­si­ble, si le contrat pré­voit l’accom­plis­se­ment de mis­sions inter­na­tio­na­les. Il peut également faire men­tion des pays dans les­quels le réser­viste ne sera pas mis­sionné ;
 La nature des for­ma­tions néces­sai­res, notam­ment les for­ma­tions aux gestes et soins d’urgence et à la ges­tion des situa­tions d’urgence sani­tai­res liées aux ris­ques nucléaire, radio­lo­gi­que, bio­lo­gi­que et chi­mi­que.
 Le délai dans lequel le réser­viste se rend dis­po­ni­ble pour les pério­des d’acti­vité ou de for­ma­tion ;
 Le mon­tant ou moda­li­tés de calcul de l’indem­ni­sa­tion affé­rente aux pério­des d’acti­vité et de for­ma­tion.

Le contrat d’enga­ge­ment à servir dans la réserve sani­taire est conclu pour une durée de 3 ans. Le renou­vel­le­ment du contrat est subor­donné à la remise, par le réser­viste au Directeur Général de l’EPRUS, d’un nou­veau cer­ti­fi­cat d’apti­tude médi­cale.

Le contrat peut être sus­pendu à la demande du réser­viste pen­dant une durée maxi­male de 12 mois. Il est, en outre, sus­pendu lors­que l’inté­ressé jus­ti­fie de l’une des causes entraî­nant la sus­pen­sion du contrat de tra­vail ou fait l’objet d’une sus­pen­sion du droit d’exer­cer sa pro­fes­sion, pro­non­cée par l’auto­rité admi­nis­tra­tive, ordi­nale ou juri­dic­tion­nelle idoine.

La rési­lia­tion du contrat d’enga­ge­ment peut être pro­non­cée sans préa­vis par le direc­teur géné­ral de l’EPRUS en cas :
 d’inap­ti­tude défi­ni­tive à exer­cer une acti­vité dans la réserve ;
 d’absence de réponse à trois convo­ca­tions suc­ces­si­ves sans motif légi­time et jus­ti­fié ;
 d’inter­dic­tion d’exer­cer la pro­fes­sion.

La conven­tion « Réserviste, Employeur, Eprus » pré­cise les éléments sui­vants :
 les enga­ge­ments de l’employeur vis-à-vis du statut du réser­viste ;
 les enga­ge­ments du réser­viste vis-à-vis de son employeur ;
 les enga­ge­ments de l’Eprus vis-à-vis de l’employeur ;
 les enga­ge­ments de l’Employeur vis-à-vis de l’Eprus.

Lorsque le réser­viste est sala­rié par l’effet d’un contrat de tra­vail, un ave­nant à ce contrat entre les par­ties est établi lors de chaque période d’emploi ou de for­ma­tion dans la réserve.

La conven­tion est conclue pour une durée de 3 ans renou­ve­la­ble. Elle peut être rési­liée par l’une ou l’autre des par­ties par lettre recom­man­dée avec AR et avec un préa­vis d’un mois. Elle devient cadu­que de plein droit en cas de rési­lia­tion du contrat d’enga­ge­ment à servir dans la réserve.

« L’auto­rité com­pé­tente men­tion­née à l’arti­cle L. 3135-2 conclut avec le réser­viste men­tionné au pre­mier alinéa de l’arti­cle L. 3133-1 et avec son employeur une conven­tion écrite de mise à dis­po­si­tion. Celle-ci rend effec­tive l’entrée de l’inté­ressé dans la réserve et défi­nit les condi­tions de dis­po­ni­bi­lité du réser­viste. » (Art. L. 3133-2. de la loi n° 2007-294 du 5 mars 2007)

Les droits

 Le réser­viste béné­fi­cie des droits et obli­ga­tions des fonc­tion­nai­res pen­dant les pério­des d’emploi ou de for­ma­tion pour les­quel­les il a été appelé.
 Le réser­viste est entiè­re­ment sous la pro­tec­tion de l’Etat durant sa période d’acti­vité au sein de la réserve et devient de fait un Collaborateur Occasionnel du Service Public avec tous les avan­ta­ges liés à ce statut.
 Le réser­viste est sous la res­pon­sa­bi­lité de l’Etat pour tous les dom­ma­ges subis pen­dant les pério­des d’emploi ou de for­ma­tion dans la réserve.
 Le réser­viste béné­fi­cie d’un droit à la for­ma­tion.
 Le réser­viste doit signa­ler à l’Eprus tous les éléments sus­cep­ti­bles de faire évoluer son profil au sein de la réserve dans les champs juri­di­que, économique, tech­ni­que et déon­to­lo­gi­que.

Aptitude Médicale

La conclu­sion du contrat d’enga­ge­ment est subor­don­née à la remise par le réser­viste d’un cer­ti­fi­cat attes­tant l’apti­tude médi­cale à exer­cer dans la réserve sani­taire.

L’arrêté du 21 mars 2008 fixe les exa­mens médi­caux préa­la­bles à l’enga­ge­ment dans la réserve sani­taire. Celui-ci impose que le réser­viste rem­plisse les condi­tions d’immu­ni­sa­tion pré­vues à l’arti­cle L.3111-4 du code de santé publi­que. Le réser­viste doit obli­ga­toi­re­ment être vac­ciné contre l’hépa­tite B, la diph­té­rie, le téta­nos et la polio­myé­lite.

Outre ces vac­ci­na­tions, le réser­viste doit avoir réa­lisé un examen cli­ni­que com­pre­nant :
 Une radio­gra­phie pul­mo­naire de face, sauf pro­duc­tion d’un cliché pul­mo­naire de moins de 6 mois ;
 Une intra­dermo-réac­tion à la tuber­cu­line, sauf pro­duc­tion d’un cer­ti­fi­cat de moins d’un an ;
 Un électrocardiogramme ;
 Les exa­mens bio­lo­gi­ques sui­vant : gly­cé­mie, cho­les­té­rol, tri­gly­cé­ri­des, gamma-GT et trans­ami­na­ses, créa­ti­ni­né­mie et numé­ra­tion et for­mule san­guine, gly­co­su­rie, pro­téi­nu­rie et héma­tu­rie à ban­de­lette, sauf pro­duc­tion de résul­tats datant de moins d’un an.

Les exa­mens médi­caux peu­vent être réa­li­sés par :
 Les ser­vi­ces de méde­cine de pré­ven­tion de l’admi­nis­tra­tion ;
 Les ser­vi­ces de santé au tra­vail ;
 Les méde­cins des ser­vi­ces de santé et de secours médi­cal des ser­vi­ces dépar­te­men­taux d’incen­die et de secours habi­li­tés à véri­fier l’apti­tude médi­cale des sapeurs-pom­piers ;
 Les méde­cins agréés par l’admi­nis­tra­tion pour exa­mi­ner les can­di­dats à un emploi public.

Toute dépense réa­li­sée pour effec­tuer les exa­mens néces­sai­res pour l’obten­tion du cer­ti­fi­cat d’apti­tude médi­cale sont inté­gra­le­ment pris en charge par l’EPRUS. Pour cela, le can­di­dat doit adres­ser en même temps que son cer­ti­fi­cat médico admi­nis­tra­tif d’apti­tude médi­cale les jus­ti­fi­ca­tifs de paie­ment accom­pa­gnés de son RIB.

Les devoirs

 Le réser­viste se met à la dis­po­si­tion de l’Eprus et doit res­pec­ter les délais de préa­vis donnés.
 Le réser­viste appelé, pen­dant son temps de tra­vail, peut s’absen­ter sans auto­ri­sa­tion préa­la­ble de son employeur dans la limite de la durée maxi­male de 5 jours ouvrés par année civile. Au-delà de cette durée, il est tenu de requé­rir l’accord de son employeur.
 Lorsque le réser­viste s’absente pour une période de for­ma­tion, une auto­ri­sa­tion préa­la­ble de son employeur est néces­saire. L’employeur dis­pose d’un délai de 15 jours pour la signi­fier au réser­viste.
 Le délai de réponse part du jour où le réser­viste adresse la demande à son employeur par lettre recom­mandé avec AR ou par un docu­ment remis contre récé­pissé.
 Le réser­viste est tenu à une obli­ga­tion de confi­den­tia­lité et de dis­cré­tion concer­nant son acti­vité au sein de la réserve sani­taire.
 Le réser­viste devra par­ti­ci­per à la rédac­tion d’un rap­port de mis­sion coor­donné par le chef de mis­sion.

Statut du réser­viste

Les pério­des d’emploi et de for­ma­tion dans la réserve sont consi­dé­rées comme une période de tra­vail effec­tif. Dès lors, la rému­né­ra­tion ainsi que tous les avan­ta­ges légaux et conven­tion­nels en matière d’ancien­neté, d’avan­ce­ment, de congés payés et de droits aux pres­ta­tions socia­les sont main­te­nus.

Cette dis­po­si­tion juri­di­que permet à chaque réser­viste d’avoir l’assu­rance de conser­ver son salaire ainsi que tous les avan­ta­ges légaux liés à son emploi d’ori­gine que ce soit lors d’une mis­sion opé­ra­tion­nelle mais également lors d’une période de for­ma­tion.

Le réser­viste vic­time de dom­ma­ges subis pen­dant les pério­des d’emploi ou de for­ma­tion dans la réserve, et en cas de décès, ses ayants droits peu­vent pré­ten­dre, à la charge de l’Etat, à la répa­ra­tion inté­grale du pré­ju­dice subi sauf en cas de dom­ma­ges impu­ta­bles à un fait per­son­nel déta­cha­ble du ser­vice. Pendant ces mêmes pério­des d’emploi ou de for­ma­tion dans la réserve, il béné­fi­cie des dis­po­si­tions des arti­cles 11 et 11 bis A de la loi n° 83-634 du 13 juillet 1983 por­tant droits et obli­ga­tions des fonc­tion­nai­res.

Lorsqu’un réser­viste est sala­rié par l’effet d’un contrat de tra­vail, celui-ci est main­tenu. Un ave­nant à ce contrat sera établi à chaque période d’emploi ou de for­ma­tion dans la réserve.

Lorsqu’un réser­viste est agent non titu­laire de la fonc­tion publi­que, celui-ci est placé en congé de son établissement de réfé­rence avec main­tien de sa rému­né­ra­tion lors des pério­des d’emploi ou de for­ma­tion.

Le réser­viste fonc­tion­naire, lorsqu’il accom­plit, sur son temps de tra­vail, des pério­des d’emploi ou de for­ma­tion, est placé en posi­tion d’accom­plis­se­ment des acti­vi­tés dans la réserve sani­taire si la durée de ces acti­vi­tés est infé­rieure ou égale à 45 jours et en posi­tion de déta­che­ment si cette durée est supé­rieure à 45 jours.

Rémunération et Indemnités

Le conseil d’admi­nis­tra­tion de l’Eprus a défini les condi­tions de main­tien de rému­né­ra­tions ou d’indem­ni­sa­tion du réser­viste, en fonc­tion de son statut, au titre de la fonc­tion dans laquelle il est engagé dans la réserve sani­taire.

Si vous êtes sala­rié, agent public ou fonc­tion­naire :
Lors des pério­des d’emploi ou de for­ma­tion, vous êtes mis à la dis­po­si­tion de l’Eprus par votre employeur et vous avez droit au main­tien de votre rému­né­ra­tion ainsi que de l’ensem­ble des avan­ta­ges liés à votre statut dans votre admi­nis­tra­tion d’ori­gine.

Si vous êtes un pro­fes­sion­nel de santé exer­çant une acti­vité à titre libé­rale :
Les pério­des d’emploi ou de for­ma­tion effec­tuées dans la réserve sont rému­né­rées sur la base de la rému­né­ra­tion moyenne de la pro­fes­sion ou, pour les méde­cins, de la spé­cia­lité et du sec­teur d’exer­cice auquel appar­tient le réser­viste. Cette rému­né­ra­tion moyenne est élaborée à partir des éléments four­nis par la CNAMTS, au pro­rata tem­po­ris. La rému­né­ra­tion jour­na­lière est cal­cu­lée sur la base de 259 jours annuels tra­vaillés.

Si vous êtes un pro­fes­sion­nel de santé retraité :
Les pério­des d’emploi ou de for­ma­tion dans la réserve pour les­quel­les vous êtes appelé, sont rému­né­rées à hau­teur de 20% de la rému­né­ra­tion annuelle moyenne de votre ancienne pro­fes­sion, cal­cu­lée à partir des éléments four­nis par la CNAMTS, au pro­rata tem­po­ris. La rému­né­ra­tion jour­na­lière est cal­cu­lée sur la base de 259 jours annuels tra­vaillés.

Si vous êtes étudiant :
Un mon­tant est déter­miné par jour­née d’acti­vité ou de for­ma­tion, selon le pour­cen­tage de la rému­né­ra­tion qui serait perçue par les étudiants s’ils étaient employés par un établissement public de santé au pre­mier échelon de la pro­fes­sion pour les­quel­les ils ont été appe­lés. Deux modes de rému­né­ra­tion s’appli­quent aux étudiants :
 En période de for­ma­tion :
L’étudiant est rému­néré à hau­teur de 30 % de la rému­né­ra­tion au 1er échelon de la grille des agents publics de la pro­fes­sion que son diplôme ou son niveau d’étude lui permet d’exer­cer.
 En période d’affec­ta­tion :
Il est rému­néré sur la base du 1er échelon de la grille des agents publics de la pro­fes­sion exer­cée dans le cadre de l’affec­ta­tion par le préfet.
 Les étudiants béné­fi­cient en matière de pro­tec­tion sociale des dis­po­si­tions appli­ca­bles aux agents non titu­lai­res de l’Etat.
La par­ti­ci­pa­tion d’un étudiant à la réserve sani­taire ne sau­rait avoir pour effet d’alté­rer son cursus de for­ma­tion.

Si vous êtes un pro­fes­sion­nel de santé sans emploi :
Pendant les pério­des effec­tuées dans la réserve sani­taire, une per­sonne sans emploi sera rému­né­rée sur la base de la rému­né­ra­tion moyenne de sa pro­fes­sion au pro­rata tem­po­ris. La rému­né­ra­tion jour­na­lière est cal­cu­lée sur la base de 259 jours annuels tra­vaillés.

Les frais de dépla­ce­ment, d’héber­ge­ment et de nour­ri­ture sont pris en charge par l’Eprus en appli­ca­tion des déli­bé­ra­tions de son conseil d’admi­nis­tra­tion sur la base des dis­po­si­tions appli­ca­bles aux agents de l’Etat.

Les réser­vis­tes ont droit, le cas échéant, à des indem­ni­tés de mis­sion dans les condi­tions fixées par la même règle­men­ta­tion, sous réserve, en cas de mis­sion effec­tuée à l’étranger, de dis­po­si­tions plus favo­ra­bles résul­tant d’accords inter­na­tio­naux.

Peuvent entrer dans la réserve d’inter­ven­tion les per­son­nes volon­tai­res appar­te­nant à l’une des caté­go­ries sui­van­tes :
 Les pro­fes­sion­nels de santé ;
 Les anciens pro­fes­sion­nels de santé ayant cessé d’exer­cer leur pro­fes­sion depuis moins de 3 ans ;

 Les inter­nes en méde­cine, odon­to­lo­gie, phar­ma­cie ;
 Les ins­pec­teurs de l’action sani­taire et sociale ;
 Les ingé­nieurs du génie sani­taire, les ingé­nieurs d’études sani­tai­res, les tech­ni­ciens sani­tai­res et les adjoints sani­tai­res ;
 Les ingé­nieurs, tech­ni­ciens supé­rieurs et adjoints tech­ni­ques ter­ri­to­riaux exer­çant des fonc­tions à carac­tère sani­taire ;
 Les per­son­nels des établissements publics natio­naux à carac­tère sani­taire ;
 Les vété­ri­nai­res et les per­son­nes exer­çant une acti­vité pro­fes­sion­nelle dans les ser­vi­ces vété­ri­nai­res ;
 Les per­son­nes auto­ri­sées à faire un usage pro­fes­sion­nel du titre de psy­cho­lo­gue dans les condi­tions défi­nies par l’arti­cle 44 de la loi du 25 juillet 1985 sus­vi­sée ;
 Les tha­na­to­prac­teurs ;
 Les per­son­nes exer­çant une acti­vité pro­fes­sion­nelle dans un établissement sani­taire, médico-social ou une entre­prise de trans­port sani­taire ;
 Les agents non titu­lai­res de l’Etat et de la fonc­tion publi­que ter­ri­to­riale exer­çant des fonc­tions tech­ni­ques dans les domai­nes d’acti­vité des agents men­tion­nés dans cette liste.

Pour plus de détails :
site de l’EPRUS

Textes régle­men­tai­res
 Loi n° 2007-294 du 5 mars 2007 rela­tive à la pré­pa­ra­tion du sys­tème de santé à des mena­ces sani­tai­res de grande ampleur. (cli­quer ici pour télé­char­ger le texte)
 Décret n° 2007-1273 du 27 août 2007 pris pour l’appli­ca­tion de la loi n° 2007-294 du 5 mars 2007 rela­tive à la pré­pa­ra­tion du sys­tème de santé à des mena­ces sani­tai­res de grande ampleur. (en télé­char­ge­ment)
 Décret n° 2007-1501 du 18 octo­bre 2007 rela­tif à la prise en charge par l’Etat du coût de l’acci­dent du tra­vail ou de la mala­die pro­fes­sion­nelle impu­ta­bles au ser­vice dans la réserve sani­taire (cli­quer ici pour télé­char­ger le texte)
 Arrêté du 21 mars 2008 fixant la liste des exa­mens médi­caux préa­la­bles à l’enga­ge­ment dans la réserve sani­taire.
 Arrêté du 1er avril 2008 rela­tif aux condi­tions d’acti­vité, d’expé­rience pro­fes­sion­nelle ou de niveau de for­ma­tion requi­ses pour l’enga­ge­ment dans la réserve sani­taire.
 Décret n° 2008-834 du 22 août 2008 rela­tif aux établissements phar­ma­ceu­ti­ques et à l’impor­ta­tion de médi­ca­ments à usage humain

Document(s) joint(s) à l'article
EPRUS - (264.9 kio) - PDF
Partager l'article
     

Rechercher sur le site


Dialoguer avec nous sur Facebook
Nous suivre sur Twitter
Nous suivre sur LinkedIn
Suivre notre Flux RSS

Quelle partie du rôle propre infirmier peut être confiée à une aide-soignante ?

Depuis l’entrée en vigueur du décret n° 2021-980 du 23 juillet 2021, le périmètre d’intervention (…)

Des médicaments dans l’eau, et personne pour les filtrer ?

L’eau du robinet contient aujourd’hui plus de résidus médicamenteux que de pesticides. Et tout (…)

Oxyde d’éthylène : l’ombre toxique de la stérilisation plane sur les soignants

La stérilisation sauve des vies. Mais quand elle empoisonne ceux qui soignent, qui protège les (…)

Formation infirmière : la France choisit l’impasse pendant que le monde avance

Mieux formés, les infirmiers sauvent plus de vies. C’est prouvé, documenté, validé. Mais la (…)

Partout où la guerre détruit, les soins reconstruisent

La paix ne commence pas dans les traités, mais dans les gestes quotidiens. C’est l’un des (…)

Redéfinir l’infirmière, c’est refonder la santé

À quoi reconnaît-on une infirmière ? Par la blouse ? Les soins prodigués au chevet ? Trop (…)