Grippe A (H1N1) : le SNPI s’interroge sur des réquisitions abusives de soignants non volontaires

17 novembre 2009

Dépêche d’HOSPIMEDIA parue le 17.11.09

17.11.09 - 16:37 - HOSPIMEDIA |"Certaines pré­fec­tu­res réqui­si­tion­nent des soi­gnants non volon­tai­res pour assu­rer le fonc­tion­ne­ment des cen­tres de vac­ci­na­tion H1N1", alerte le Syndicat natio­nal des pro­fes­sion­nels infir­mier (SNPI) CFE-CGC, dans sa der­nière lettre d’actua­lité.

Si le syn­di­cat admet que les infir­miè­res se doi­vent de "répon­dre aux besoins de santé de la popu­la­tion" et que les réqui­si­tions des non volon­tai­res sont néces­sai­res dans cer­tains cas, il s’inquiète de la situa­tion actuelle. Faut-il main­te­nir autant de cen­tres de vac­ci­na­tion alors que la popu­la­tion n’est pas au rendez-vous, s’inter­roge-t-il ? Il redoute notam­ment que les volon­tai­res se décou­ra­gent face au faible nombre des can­di­dats à la vac­ci­na­tion.

Au regard des pre­miers effets secondai­res cons­ta­tés, il pro­pose de recen­trer la vac­ci­na­tion contre la grippe A (H1N1) vers ceux dont le béné­fice/risque est écrit-il, "indé­nia­ble", une pra­ti­que choi­sie, selon lui, par la majo­rité des pays.

Par ailleurs, il insiste sur "le res­pect des pra­ti­ques pro­fes­sion­nel­les" et rap­pelle aux infir­miers que nul ne peut les "obli­ger à injec­ter un pro­duit" qu’ils n’ont pas eux-mêmes pré­paré. Le SNPI pré­cise que les pro­fes­sion­nels sont en droit de refu­ser toutes "pra­ti­ques dégra­dées au nom du nombre".

L.W.

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