Infirmières de l’Education nationale : manifestation du 10.01.12

4 janvier 2012

Les syndicats SNICS-FSU, SNETAP-FSU, FO Fonction Publique, CGT Fonction Publique, SUD Santé Sociaux, SNPI CFE-CGC et la CNI contestent la nouvelle grille des Infirmières Diplômées d’Etat.

Ils reven­di­quent une réelle reconnais­sance de leur péni­bi­lité, une véri­ta­ble reva­lo­ri­sa­tion sala­riale et un meilleur dérou­le­ment de car­rière.

Les pro­fes­sion­nels de la Fonction Publique d’Etat seront mobi­li­sés le 10 jan­vier pour défen­dre ces reven­di­ca­tions lors des négo­cia­tions en cours au Ministère de la Fonction Publique sur l’inté­gra­tion des infir­mier(e)s de la Fonction Publique Etat et de la Fonction Publique Territoriale en caté­go­rie A.

Les orga­ni­sa­tions syn­di­ca­les SNICS-FSU, SNETAP-FSU, FO Fonction Publique, CGT Fonction Publique, SUD Santé Sociaux, SNPI CFE-CGC et CNI réaf­fir­ment ensem­ble leurs reven­di­ca­tions de grilles et de car­riè­res iden­ti­ques pour les infir­miè­res des trois ver­sants de la fonc­tion publi­que dont la for­ma­tion ini­tiale est désor­mais reconnue par un grade de licence.

Les infir­miè­res de l’Education natio­nale n’ont jamais cru au père Noël !

Après l’examen du scé­na­rio pré­senté par le minis­tère de la fonc­tion publi­que le 12 décem­bre lors de l’ouver­ture des négo­cia­tions sur la trans­po­si­tion de la caté­go­rie A, le SNICS, fidèle à ses orien­ta­tions, a décidé, comme en 2003, de consul­ter la pro­fes­sion sur la conduite à tenir en matière de négo­cia­tions de car­rière et de salai­res car c’est à elle de tran­cher sur son avenir.

Les pro­po­si­tions du minis­tre de la Fonction Publique auraient pour consé­quence d’évincer le plus grand nombre des infir­miè­res de l’Education natio­nale d’une véri­ta­ble reva­lo­ri­sa­tion en caté­go­rie A.

Ces pro­po­si­tions ne cor­res­pon­dent pas aux atten­tes de la pro­fes­sion qui sont venues déjà 4 fois à Paris pour exiger la caté­go­rie A type pour tou(te)s ! Les dif­fé­ren­ces avec la grille FPH condui­sent déjà à des écarts très impor­tants de rému­né­ra­tion. Pour exem­ple 389 euros d’écart entre les infir­miè­res de classe nor­male de la FPE et de la FPH. Autre exem­ple le nou­veau 2ème grade de la FPE cor­res­pon­drait au haut du pre­mier grade de la FPH, soit une dif­fé­rence de rému­né­ra­tion de 224 euros ! A cela s’ajoute bien sûr des consé­quen­ces à terme sur le niveau des pen­sions, sans parler du départ à 60 ans et 65 ans pour la FPH et à 62 et 67 ans pour la FPE.

Bien sûr un ali­gne­ment sur l’hos­pi­ta­lière pour­rait être consi­déré comme une étape accep­ta­ble même si nous conti­nuons à penser que ces pro­po­si­tions ne sont pas à la hau­teur des mis­sions qui incom­bent à notre pro­fes­sion au sein du sys­tème éducatif. Quoique qu’il en soit, au moment où les infir­miè­res voient leur res­pon­sa­bi­lité se ren­for­cer et notam­ment dans le domaine de la contra­cep­tion orale, il serait incom­pré­hen­si­ble de se voir impo­ser un reclas­se­ment en deçà de la reconnais­sance de la for­ma­tion ini­tiale !

C’est pour­quoi, à ce stade des dis­cus­sions, il est impor­tant que les infir­miè­res par­ti­ci­pent plei­ne­ment à la consul­ta­tion orga­ni­sée par le SNICS. Son avis sera porté au cœur des négo­cia­tions.

Enfin ces négo­cia­tions ne peu­vent se dérou­ler sans un nou­veau rendez-vous des infir­miè­res dans une grande mani­fes­ta­tion natio­nale. C’est pour­quoi le SNICS appelle les infir­miè­res de l’Education natio­nale à venir nom­breu­ses se ras­sem­bler à Paris le 10 jan­vier 2011, car une chose est sûre, sans cette der­nière démons­tra­tion de force, nous n’arri­ve­rons pas à faire bouger ce scé­na­rio qui enlève toute pers­pec­tive de car­rière au plus grand nombre.

Pour le SNICS, il ne s’agit pas de lâcher la reva­lo­ri­sa­tion de toutes les infir­miè­res au profit d’une poi­gnée !.....Alors tous et toutes à Paris le 10 jan­vier !

Communiqué du SNICS, le 04.01.12

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