Le Président Mallié aux Etats Généraux Infirmiers
27 janvier 2006
Le Président du Groupe d’étude sur les professions de santé est intervenu lors des EGIDE du 26 janvier pour faire le point sur l’Ordre Infirmier.
Le Député Richard Mallié est venu rencontrer les 300 délégués des Etats Généraux Infirmiers, pour leur faire part des débats du matin à l’Assemblée Nationale, et écouter les demandes des infirmières de terrain.
Au nom de l’UMP, il a tenu à préciser que la majorité parlementaire est favorable à la création d’une telle instance, et que le texte Préel (Député UDF) n’avait été rejeté que parce qu’il était mal ficelé, et comportait trop d’erreurs pour les corriger par des amendements dans le cadre d’une niche parlementaire (période réservée à un groupe politique pour présenter des propositions de loi).
Comme le Ministre, il attend le rapport d’Edouard Couty pour déposer la proposition de loi qu’il est en train d’élaborer avec Maryvonne Briot (Député UMP, infirmière d’origine).
Il est certain de la volonté du Gouvernement qu’une instance représentative de la profession voie le jour. Pour que des élections puissent se tenir début 2007, il est impératif que la loi soit adoptée avant la fin du mois de juin. Il faudra ensuite prendre les décrets d’application nécessaires.
"Le groupe UMP souhaite que l’Assemblée examine un texte solide, actualisé, sur lequel nous aurons travaillé avec les professionnels. Nous saurons prendre nos responsabilités et y consacrer une niche parlementaire en avril prochain. "
De nombreux délégués sont intervenus pour lui dire leur volonté d’avoir un Ordre Infirmier, et non une Instance, un Conseil, un Office, où on ne sait quoi.
Thierry Amouroux, est intervenu au nom de la Fédération Santé Social CFE-CGC, pour préciser qu’il serait péjoratif pour les infirmières d’avoir une "instance", alors que les autres professions de santé ont des Ordres. La profession ne peut que s’étonner d’un tel blocage sur le mot "ordre", alors qu’il n’a posé aucun problème en 2004 pour les kinés et les pédicures. "Pour le Ministère, le fait que la profession soit essentiellement féminine la condamne t-elle à rester à l’Office ?"