Le SNPI a rencontré Roselyne BACHELOT

25 septembre 2007

Le 4 sep­tem­bre 2007, dans le cadre d’une délé­ga­tion de la Fédération Santé CFE-CGC, Thierry Amouroux, le Président du SNPI, a été reçue par la Ministre, qui nous a fait part de sa volonté de faire abou­tir les enga­ge­ments du Président de la République en faveur d’une meilleure reconnais­sance de ces pro­fes­sions (licence pour les infir­miè­res, master pour les sages-femmes,etc.).

Elle nous a indi­qué que le Rapport TOUPILLER-KOROLITSKI ne serait pas publié, le Gouvernement sou­hai­tant aller plus loin que la lettre de cadrage de décem­bre 2006. Elle veut s’appuyer sur les tra­vaux qu’elle vient de lancer.

Pour la Ministre, « la démar­che devra débou­cher sur des pro­po­si­tions concrè­tes et réa­lis­tes qui per­met­tront de pren­dre en compte tous les éléments du dos­sier. Il convien­dra, à l’occa­sion de cette réno­va­tion de la for­ma­tion, de redé­fi­nir l’exer­cice des métiers.
Cela exi­gera de revoir l’ensem­ble des condi­tions d’exer­cice de l’acti­vité para­mé­di­cale : orga­ni­sa­tion et nou­velle répar­ti­tion des actes, allon­ge­ment de la durée d’acti­vité, temps de tra­vail...

Cette réforme de grande ampleur mérite en effet une mise en pers­pec­tive glo­bale et néces­site la par­ti­ci­pa­tion cons­truc­tive de tous les acteurs concer­nés. Elle doit donc s’ins­crire dans un calen­drier plu­rian­nuel qui per­met­tra de pren­dre en compte les étapes indis­pen­sa­bles à sa pré­pa­ra­tion »

Pour sa part, le SNPI CFE-CGC :
 sou­haite que la phase « état des lieux » soit rapide, afin de ne pas retar­der encore une demande légi­time. Tout doit être opé­ra­tion­nel pen­dant cette légis­la­ture.
 demande que les orga­ni­sa­tions syn­di­ca­les soient enfin véri­ta­ble­ment asso­ciées à ces études, sur le modèle des grou­pes VAE, puis que le Gouvernement entame une négo­cia­tion débou­chant sur un pro­to­cole,
 réaf­firme sa volonté d’uni­ver­si­ta­ri­sa­tion des études autour d’un cursus unique et double diplô­mant, sanc­tionné à la fois par un grade uni­ver­si­taire de licence, et le main­tien d’un diplôme d’Etat d’infir­mier pour l’exer­cice de l’acti­vité,
 refuse le lien avec tout allon­ge­ment de la durée d’acti­vité, sur le modèle des infir­miè­res spé­cia­li­sées, qui sont pas­sées en caté­go­rie A en 2001, sans report de la date de départ en retraite. Toutes les études mon­trent la péni­bi­lité de notre pro­fes­sion, et l’usure pro­fes­sion­nelle qui en découle.
 ne se conten­tera pas du tra­vail sur le niveau licence : il faudra également mettre sur pied le niveau master pour les cadres et les infir­miè­res spé­cia­li­sées, ainsi qu’un doc­to­rat pour la recher­che en soins infir­miers.

Notre nou­velle Ministre de la Santé, Roselyne Bachelot-Narquin, est sur un regis­tre "don­nant-don­nant" : le LMD contre le report de l’âge de la retraite ! Le SNPI CFE-CGC vous invite donc à écrire à vos dépu­tés, et en par­ti­cu­lier au Président de l’Assemblée Nationale, pour refu­ser de lier notre niveau de com­pé­ten­ces à notre départ en retraite :

La péti­tion au Ministre pour la reconnais­sance sala­riale et uni­ver­si­taire

La péti­tion au Président de l’Assemblée Nationale pour refu­ser le lien LMD-retraite.

La posi­tion de Nicolas Sarkozy (octo­bre 2007)

Pour plus de détails, vous trou­ve­rez également notre site :
 La lettre minis­té­rielle du 25 juillet 2007
 Les débats à l’Assemblée Nationale (juillet 2007))
 La lettre de Pierre MEHAIGNERIE (sep­tem­bre 2007))
 La lettre de cadrage de décem­bre 2006)

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