Modernisation de la médecine du travail : texte enterré.

7 octobre 2009

Le gou­ver­ne­ment va repren­dre la main, après le rejet du "pro­to­cole d’accord rela­tif à la moder­ni­sa­tion de la méde­cine du tra­vail".

La CGT, la CFDT, la CFE-CFC, la CFTC et FO ont refusé de signer, ce qui enterre défi­ni­ti­ve­ment le texte fina­lisé le 11 sep­tem­bre 2009

Il revient main­te­nant au gou­ver­ne­ment de repren­dre le dos­sier. Le minis­tère du Travail envi­sage dans ce cadre de s’appuyer sur les pistes évoquées dans le docu­ment d’orien­ta­tion du 25 juillet 2008 sur les ser­vi­ces de santé au tra­vail trans­mis aux par­te­nai­res sociaux par Xavier Bertrand, alors minis­tre du Travail.

La CFE-CGC ne peut signer un texte qui consa­cre la main­mise totale des employeurs sur la santé au tra­vail.
Le rem­pla­ce­ment des méde­cins du tra­vail, qui sont des sala­riés pro­té­gés par d’autres sala­riés sans pro­tec­tion vis à vis des pres­sions des employeurs ne peut entraî­ner notre adhé­sion.

Les employeurs pro­po­sent que les sala­riés puis­sent ren­contrer les méde­cins du tra­vail tous les trois ans, voire plus si une déro­ga­tion régio­nale est accor­dée.

La CFE-CGC avait fait la pro­po­si­tion d’une ges­tion pari­taire qui pré­sente l’avan­tage de la trans­pa­rence finan­cière et du contrôle des acteurs au ser­vice de la santé exclu­sif des sala­riés béné­fi­ciai­res. Cela a été refusé et repoussé sous forme d’une vague hypo­thèse de tra­vail à revoir dans quel­ques années !

Au moment où la vague des sui­ci­des et du stress montre la néces­sité d’agir et de dis­po­ser d’acteurs com­pé­tents et indé­pen­dants avec les méde­cins du tra­vail, entou­rés de pro­fes­sion­nels qui par­ta­gent leur seul souci de pro­tec­tion des sala­riés.

La CFE-CGC ne les accom­pa­gnera pas dans cette pro­po­si­tion de détour­ne­ment d’un sys­tème qui doit être au seul ser­vice de la santé des sala­riés.

La CFE-CGC inter­pelle les pou­voirs publics afin de trou­ver une solu­tion qui per­mette à la santé au tra­vail de fonc­tion­ner effi­ca­ce­ment et loin des arran­ge­ments finan­ciers encore trop fré­quents !

La CFE-CGC inter­pelle les pou­voirs publics dans leur res­pon­sa­bi­lité de for­ma­tion des méde­cins en nombre suf­fi­sant ; la CFE-CGC a d’ailleurs fait des pro­po­si­tions qui per­met­traient de régler rapi­de­ment ses dif­fi­cultés.

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Projet 11.09.09 - (68.1 kio) - PDF
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