Nicolas Sarkozy veut une licence pour les IDE (16.10.07)

17 octobre 2007

Le 16 octo­bre 2007, lors de son pas­sage au CHU de Bordeaux, le Chef de l’Etat a pré­cisé : "Je suis favo­ra­ble à la reconnais­sance de la for­ma­tion des infir­miè­res, qui dure plus de trois ans, au niveau de la licence. Quoi de plus normal ? Je suis pour une reva­lo­ri­sa­tion de la condi­tion infir­mière.

Il faut faire entrer pro­gres­si­ve­ment les pro­fes­sions de santé dans le sys­tème LMD, car cette juste reconnais­sance des com­pé­ten­ces est la moin­dre des choses. Cette reva­lo­ri­sa­tion doit être étalée dans le temps, car elle ne pourra pas concer­ner tout le monde tout de suite. Mais cette reva­lo­ri­sa­tion, nous la ferons.

La CFE-CGC com­prend cet étalement vu les enjeux finan­ciers. Ainsi, en 2001, le pas­sage des sur­veillants des ser­vi­ces médi­caux (caté­go­rie B) en cadres de santé infir­miers (caté­go­rie A) s’est fait sur trois années. De même, la trans­for­ma­tion des ins­ti­tu­teurs (caté­go­rie B) en pro­fes­seurs des écoles (caté­go­rie A) a demandé des années, du fait de l’impor­tance des effec­tifs concer­nés.

Sur les 480.000 infir­miè­res, les 200.000 IDE qui exer­cent à l’hôpi­tal public pas­se­raient en caté­go­rie A (du fait de l’obten­tion d’une licence) gagnant ainsi envi­ron 40 points d’indice, soit 180 euros de plus par mois.

Cela entrai­ne­rait également un effet domino, avec une reva­lo­ri­sa­tion des infir­miè­res spé­cia­li­sées et des cadres de santé (niveau master).

Par contre, la CFE-CGC ne peut en aucun cas accep­ter la suite des propos du Président de la République : "cette reva­lo­ri­sa­tion doit avoir des contre­par­ties, sur l’âge de la retraite, et la ges­tion des temps de tra­vail". Ce lien entre retraite et études uni­ver­si­tai­res est inad­mis­si­ble.

En 2001, les infir­miè­res spé­cia­li­sées (IADE, IBODE, pué­ri­cultri­ces) sont pas­sées en caté­go­rie A, sans remise en cause de la retraite à 55 ans, car la reva­lo­ri­sa­tion est liée aux com­pé­ten­ces. Alors que l’âge de depart en retraite est liée à la péni­bi­lité, et celle ci est réelle dans la pro­fes­sion infir­mière.

Partager l'article
     



Rechercher sur le site


Dialoguer avec nous sur Facebook
Nous suivre sur Twitter
Nous suivre sur LinkedIn
Suivre notre Flux RSS

Élection du nouveau Conseil National du syndicat infirmier SNPI

Le Syndicat National des Professionnels Infirmiers (SNPI CFE-CGC) a procédé, lors de son (…)

Contribution du SNPI : Projet d’arrêté “Actes et soins infirmiers”

L’arrêté relatif aux actes infirmiers constitue un moment déterminant pour donner effet à la loi (…)

Arrêté “Actes et soins infirmiers” : pourquoi le SNPI demande une réécriture ambitieuse

Le projet d’arrêté définissant les actes infirmiers devait permettre de mettre enfin en (…)

Au-delà des frontières, les infirmières partagent les mêmes combats

À l’occasion du congrès national du SNPI CFE-CGC, nous avons eu l’honneur de recevoir à Paris la (…)

Etats Généraux Infirmiers CIF : une profession qui se rassemble

Les États Généraux Infirmiers "Pour que la loi infirmière devienne soin", organisés par le (…)

Consultation infirmière : définition, missions et enjeux

La consultation infirmière est aujourd’hui l’un des leviers les plus efficaces pour améliorer (…)