Ordre infirmier : lettre ouverte au Président

30 mai 2007

Lettre au Président de la République, envoyée au nom de 45 associations et syndicats professionnels infirmiers, dont le SNPI CFE-CGC.

Extraits :

Les infir­miers ont tou­jours été, à la place que l’on a bien voulu leur concé­der jusqu’à main­te­nant, acteurs et moteurs de ces réfor­mes que ce soit en milieu hos­pi­ta­lier et ambu­la­toire.

Nous sommes des cli­ni­ciens com­pé­tents et atten­tifs de jour comme de nuit aux souf­fran­ces et à la santé de nos conci­toyens à tous les âges de la vie, sou­cieux d’appor­ter dans le champ de notre mis­sion et de notre exer­cice une exi­gence de sécu­rité de qua­lité des soins et d’accom­pa­gne­ment. Cette exi­gence s’impose pour nous dans tous nos lieux d’exer­cice, que cela soit les pla­teaux tech­ni­ques les plus per­for­mants, le domi­cile, au les lieux de tra­vail ou le milieu sco­laire.

Cette exi­gence impose un néces­saire ras­sem­ble­ment et une struc­tu­ra­tion de la pro­fes­sion infir­mière tout exer­cice confondu au sein d’un ordre pro­fes­sion­nel opé­ra­tion­nel dans les plus brefs délais.

Au nom de ces valeurs et de ces exi­gen­ces pro­fes­sion­nel­les essen­tiel­les pour accom­pa­gner les réfor­mes à venir, nous sou­hai­tons donc aujourd’hui atti­rer votre atten­tion sur l’urgence à concré­ti­ser la reconnais­sance que les dépu­tés et séna­teurs, cons­cient de notre rôle, ont sou­haité légi­ti­mer par le vote de la loi por­tant créa­tion de l’Ordre National des infir­miers le 14 décem­bre 2006 et la paru­tion du décret d’appli­ca­tion le 13 avril 2007.

Les arrê­tés orga­ni­sant les élections étaient en ins­tance de parai­tre deux jours avant les élections pré­si­den­tiel­les et les dates d’élections des dif­fé­rents conseils étaient en partie connues. Nous sommes mal­heu­reu­se­ment tou­jours en attente de la paru­tion de ces arrê­tés pour pou­voir enfin orga­ni­ser ces élections et enfin doter la pro­fes­sion de son outil de régu­la­tion dans les mois à venir comme prévu dans le pre­mier semes­tre 2008.

De nom­breux enjeux d’évolution atten­dent les infir­miers en France comme en Europe. Nous ne sou­hai­tons pas conti­nuer à subir, à contre­sens de l’his­toire et de la qua­lité des soins, l’excep­tion fran­çaise que nous vivons actuel­le­ment pour des rai­sons qui dépas­sent l’inté­rêt de nos conci­toyens et de l’évolution de notre sys­tème de santé.

Nous sol­li­ci­tons donc de votre haute bien­veillance la publi­ca­tion dans les plus brefs délais de ces arrê­tés.

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