Perte de Confiance : la grogne s’installe chez les cadres de santé
27 novembre 2012
Le reclassement des cadres de santé de la fonction Publique hospitalière,
prévus par un protocole d’accord de février 2010, devait intervenir à
compter du 1er juillet 2012.
Depuis la mise en place de la loi HPST, du plan « Hôpital 2007 », l’encadrement
de proximité, quel que soit son secteur d’activité, subit une intensification du
travail et doit assurer la gestion des injonctions contradictoires au quotidien,
sans aucune reconnaissance.
Aujourd’hui, les cadres de santé, la CFE-CGC, s’interrogent sur la volonté
réelle du gouvernement de prendre en compte les responsabilités qu’ils
assument au quotidien pour faire fonctionner nos hôpitaux publics.
Le mécontentement, la grogne, grandissent et s’installent parmi les cadres de
santé.
La CFE-CGC est dubitative sur la volonté réelle du gouvernement de prendre
en compte les difficultés des personnels hospitaliers, s’interroge sur l’issue du
pacte de confiance à l’hôpital public alors même que les cadres de santé,
éléments centraux de l’organisation des soins dans les services hospitaliers,
semblent être ignorés.
Ce décret attendu doit instaurer un nouveau corps de cadres de santé
comportant deux grades (cadres paramédicaux de proximité et cadres
supérieurs). Ce texte doit préciser les dispositions du droit d’option individuel
relatif aux droits à la retraite, ouvert durant une période de six mois au
lendemain de la date de publication du décret.
Le texte est prêt, a été soumis au conseil d’état mais n’est toujours pas publié.
Cela pose la question de la crédibilité du gouvernement sur les engagements
pris. Pire, ce retard pose désormais un problème de la rétroactivité, car la loi
de 2010 prévoyait une application au 1er juillet 2012.
La Fédération Santé-Social CFE-CGC exige la parution du décret
dans les plus brefs délais.