Plan EHPAD : réaction du syndicat des infirmiers (vidéo Public Sénat)

31 mai 2018

Maltraitance ins­ti­tu­tion­nelle, souf­france infir­mière : suite aux annon­ces de la Ministre de la Santé sur le plan EHPAD et les mesu­res pour "mieux pren­dre en charge la dépen­dance", Thierry Amouroux, le Porte-parole du syn­di­cat natio­nal des per­son­nels infir­miers SNPI CFE-CGC était invité sur Public Sénat, dans l’émission "On va plus loin".

Le débat du 31.05.18, pré­senté par Rebecca Fitoussi, était sur le thème "EHPAD : Buzyn met 430 mil­lions sur la table".

En jan­vier puis mars, le per­son­nel des Ehpad s’était lancé dans deux mou­ve­ments de grèves suc­ces­sifs. Les sala­riés déplo­raient notam­ment le manque de moyens et d’aide-soi­gnants. Il y a donc des annon­ces d’urgence, pour tenter de com­bler le manque criant de per­son­nel.

Invités
 Valentine Trépied
Docteure en socio­lo­gie à l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales
 Daniel Chasseing
Sénateur (Les Indépendants - République et Territoires) de la Corrèze
 Thierry Amouroux
Porte-parole du syn­di­cat natio­nal des per­son­nels infir­miers
 Pascal Champvert
Président de l’asso­cia­tion natio­nale des direc­teurs au ser­vice des per­son­nes âgé

https://www.public­se­nat.fr/emis­sion/on-va-plus-loin/ehpad-buzyn-met-430-mil­lions-sur-la-table-85593

L’État étudie la pos­si­bi­lité d’une mise en place d’une seconde jour­née de soli­da­rité, afin de finan­cer l’aide aux per­son­nes âgées.
Thierry Amouroux, porte-parole du syn­di­cat natio­nal des per­son­nels infir­miers (SNPI), déjà peu convaincu par les annon­ces de la minis­tre, est contre cette idée : « Il y en a marre de faire payer tou­jours les mêmes (…) Il y a des choix finan­ciers qui ont été faits. Les cinq mil­liards de sup­pres­sion d’impôts sur la for­tune, ils auraient pu être uti­li­sés. C’est lar­ge­ment de quoi amor­cer ce plan. Il faut vrai­ment mettre les moyens. Mais, par contre, il faut arrê­ter de taper tou­jours sur les mêmes per­son­nes. Aujourd’hui, on voit les famil­les qui payent très cher un ser­vice qui n’est pas donné, parce qu’il n’y a pas assez de per­son­nel. On voit quand même de grands grou­pes finan­ciers privés (…) réa­li­ser des béné­fi­ces plus que records, alors que cet argent devrait être uti­lisé pour amé­lio­rer les condi­tions de vie de nos anciens. Donc il faut un vrai plan de ser­vice public. »
https://www.public­se­nat.fr/arti­cle/societe/plan-depen­dance-ca-ne-rem­place-meme-pas-la-sup­pres­sion-des-contrats-aides-86472

Partager l'article
     

Rechercher sur le site


Dialoguer avec nous sur Facebook
Nous suivre sur Twitter
Nous suivre sur LinkedIn
Suivre notre Flux RSS

Oxyde d’éthylène : l’ombre toxique de la stérilisation plane sur les soignants

La stérilisation sauve des vies. Mais quand elle empoisonne ceux qui soignent, qui protège les (…)

Formation infirmière : la France choisit l’impasse pendant que le monde avance

Mieux formés, les infirmiers sauvent plus de vies. C’est prouvé, documenté, validé. Mais la (…)

Partout où la guerre détruit, les soins reconstruisent

La paix ne commence pas dans les traités, mais dans les gestes quotidiens. C’est l’un des (…)

Redéfinir l’infirmière, c’est refonder la santé

À quoi reconnaît-on une infirmière ? Par la blouse ? Les soins prodigués au chevet ? Trop (…)

Ratios infirmiers : une exigence mondiale, un combat syndical, une loi en attente

Tout le monde le reconnaît désormais : la qualité des soins dépend de la présence suffisante (…)

Le SNPI au Congrès mondial du CII, sous le signe du pouvoir infirmier

Du 9 au 13 juin 2025, la communauté infirmière internationale se donne rendez-vous à Helsinki, (…)