Propositions CFE-CGC pour relancer l’économie et la croissance

4 juin 2012

Lors de la consul­ta­tion sociale du Premier minis­tre, Jean Marc Ayrault, la CFE-CGC a défendu une poli­ti­que de crois­sance tout en pour­sui­vant l’objec­tif de réduc­tion des défi­cits publics.

À court terme, l’amé­lio­ra­tion de la crois­sance néces­site d’agir sur la consom­ma­tion, qui en est le prin­ci­pal moteur, en amé­lio­rant le pou­voir d’achat des ména­ges. Pour y par­ve­nir, il est incontour­na­ble d’ins­tau­rer une répar­ti­tion plus juste des riches­ses créées au sein des entre­pri­ses se tra­dui­sant par des poli­ti­ques sala­ria­les dyna­mi­ques pour tous. Cette dyna­mi­que ne doit pas être « cassée » par une poli­ti­que fis­cale qui serait ciblée sur les clas­ses moyen­nes et rédui­rait d’autant leur pou­voir d’achat. Dans le même temps, il faut déve­lop­per une poli­ti­que de l’offre en sou­te­nant les sec­teurs d’avenir (NTIC, économies d’énergies, nano tech­no­lo­gies, bio médi­ca­ments,…). Les moyens sup­plé­men­tai­res sont à trou­ver avec l’éradication de l’érosion fis­cale.

Il faut per­met­tre à notre sys­tème de pro­tec­tion sociale de conti­nuer à jouer son rôle d’amor­tis­seur comme cela a été le cas lors de la crise de 2008. Cela est pri­mor­dial pour la CFE-CGC.

À moyen et long termes, attein­dre un niveau élevé de crois­sance passe par l’amé­lio­ra­tion de la com­pé­ti­ti­vité défi­nie par le Conseil euro­péen de Lisbonne comme « un moyen per­met­tant à un pays d’amé­lio­rer dura­ble­ment le niveau de vie de ses habi­tants et de leur pro­cu­rer un haut niveau d’emploi et de cohé­sion sociale ».

Pour la CFE-CGC, la for­ma­tion pro­fes­sion­nelle est un fac­teur d’amé­lio­ra­tion de la com­pé­ti­ti­vité qui doit pro­fi­ter à tous.

Enfin, notre sys­tème de pro­tec­tion sociale est un fac­teur de dyna­misme économique. Il faut en assu­rer la via­bi­lité en trai­tant impé­ra­ti­ve­ment de son finan­ce­ment. Le Haut conseil du finan­ce­ment de la pro­tec­tion sociale doit être réuni pour faire rapi­de­ment des pro­po­si­tions.

La CFE-CGC demande que la confé­rence sociale de début juillet traite de la réduc­tion des iné­ga­li­tés entre sala­riés qui impac­tent par­ti­cu­liè­re­ment ceux des peti­tes entre­pri­ses. Les rela­tions don­neurs d’ordres – sous-trai­tants, l’évaluation des aides aux entre­pri­ses et les exo­né­ra­tions de char­ges font par­ties de ce cha­pi­tre.

Communiqué confé­dé­ral du 30.05.12

Partager l'article
     



Rechercher sur le site


Dialoguer avec nous sur Facebook
Nous suivre sur Twitter
Nous suivre sur LinkedIn
Suivre notre Flux RSS

Universités d’Hiver de l’HAD : IA, éthique et sens du soin

Participer ce mercredi 10 décembre aux Universités d’Hiver de l’HAD a été un vrai moment de (…)

Intérim infirmier : la fausse solution qui masque la vraie crise du soin

Limiter l’intérim pour les jeunes infirmiers serait, dit-on, une mesure de « sécurité ». (…)

Élection du nouveau Conseil National du syndicat infirmier SNPI

Le Syndicat National des Professionnels Infirmiers (SNPI CFE-CGC) a procédé, lors de son (…)

Contribution du SNPI : Projet d’arrêté “Actes et soins infirmiers”

L’arrêté relatif aux actes infirmiers constitue un moment déterminant pour donner effet à la loi (…)

Arrêté “Actes et soins infirmiers” : pourquoi le SNPI demande une réécriture ambitieuse

Le projet d’arrêté définissant les actes infirmiers devait permettre de mettre enfin en (…)

Au-delà des frontières, les infirmières partagent les mêmes combats

À l’occasion du congrès national du SNPI CFE-CGC, nous avons eu l’honneur de recevoir à Paris la (…)