Inscription et cotisation ordinales : questions et réponses

22 septembre 2009

Document rédigé par le Conseil National de l’Ordre des Infirmiers (septembre 2009)

A ce jour, tous les dos­siers d’ins­crip­tion ont été envoyés à l’adresse pro­fes­sion­nelle des
infir­miè­res et infir­miers en exer­cice. L’Ordre National des Infirmiers reçoit de nom­breu­ses
répon­ses, celles et ceux dont le dos­sier est com­plet rece­vront très pro­chai­ne­ment leur carte
pro­fes­sion­nelle euro­péenne et leur cadu­cée. La carte atteste la qua­lité de membre de l’Ordre
National des Infirmiers. Quant au cadu­cée, il témoi­gne au public de l’appar­te­nance à la
pro­fes­sion infir­mière et sym­bo­lise les droits et les devoirs décou­lant des valeurs de la
pro­fes­sion.

Actuellement, les élus ordi­naux des dépar­te­ments font face à une demande d’infor­ma­tion
très forte de la part des infir­miers et des infir­miè­res et de leurs employeurs. C’est pour­quoi
l’Ordre National des Infirmiers pro­pose les répon­ses aux ques­tions les plus fré­quem­ment
posées par les pro­fes­sion­nels de santé.

1 – Est- il obli­ga­toire de s’ins­crire au tableau pour exer­cer ?

Oui. Pour exer­cer sa pro­fes­sion, l’infir­mier doit, confor­mé­ment aux arti­cles L. 4311-15 et L. 4112-3 à L.4112-6 du code de la santé publi­que :
 être ins­crit au tableau tenu par l’Ordre natio­nal des infir­miers,
 faire enre­gis­trer ses diplô­mes, titres, cer­ti­fi­cats ou auto­ri­sa­tions auprès de la DDASS du dépar­te­ment d’exer­cice pro­fes­sion­nel (dans l’avenir, il est prévu que cet enre­gis­tre­ment se fera, lui aussi, auprès de l’Ordre).

Si vous n’exer­cez pas (c’est-à-dire si vous n’accom­plis­sez aucun acte infir­mier) vous ne serez pas ins­crit(e) au Tableau de l’Ordre de votre dépar­te­ment et n’aurez pas à payer la coti­sa­tion annuelle. Vous devez signa­ler cette situa­tion par cour­rier à l’Ordre natio­nal des infir­miers, TSA 44136, 77282 Avon Cedex.

Tout infir­mier qui exer­ce­rait sans être ins­crit au tableau de l’Ordre s’expo­se­rait à des pour­sui­tes péna­les pour exer­cice illé­gal (arti­cle L. 4314-4 du CSP), ainsi que son éventuel employeur.

2 – L’ins­crip­tion est-elle auto­ma­ti­que ?

La loi du 21 juillet 2009 a prévu que l’Ordre a un droit d’accès aux listes nomi­na­ti­ves des infir­miers employés par des struc­tu­res publi­ques ou pri­vées. Cela per­met­tra de mieux recen­ser ces infir­miers que par l’actuel fichier ADELI. Cela per­met­tra aussi d’auto­ma­ti­ser une partie du pro­ces­sus d’ins­crip­tion, sous réserve qu’un décret pré­cise les moda­li­tés du trai­te­ment infor­ma­ti­que cor­res­pon­dant.

Cela ne signi­fie pas que l’infir­mier sera ins­crit auto­ma­ti­que­ment. En effet, le pre­mier rôle de l’Ordre est de véri­fier que les condi­tions léga­les d’exer­cice, notam­ment la com­pé­tence (diplôme) et la mora­lité (absence de condam­na­tion pénale grave) sont rem­plies (arti­cles L. 4311-16 et L. 4311-18). C’est l’un des objets du dos­sier que l’Ordre fait actuel­le­ment rem­plir par chaque infir­mier, qu’il soit sala­rié ou non sala­rié.

D’autre part, la pro­cé­dure qui pourra être défi­nie à l’avenir par un décret pourra appor­ter une com­mo­dité de ges­tion, mais elle ne cons­ti­tue nul­le­ment un préa­la­ble ou un point de pas­sage obligé pour l’ins­crip­tion. Le but sera de faci­li­ter cette ins­crip­tion, non pas d’y faire obs­ta­cle dans l’immé­diat en atten­dant le décret et le déve­lop­pe­ment d’un nouvel outil infor­ma­ti­que. L’ins­crip­tion reste immé­dia­te­ment obli­ga­toire, selon la pro­cé­dure clas­si­que.

3 – Est-il obli­ga­toire de rem­plir le for­mu­laire d’ins­crip­tion au tableau ?

Les répon­ses aux ques­tions posées dans le for­mu­laire sont néces­sai­res et obli­ga­toi­res, à la fois pour la pro­cé­dure d’ins­crip­tion et pour que l’ONI puisse assu­rer sa mis­sion légale de suivi de la démo­gra­phie infir­mière. Le défaut de répon­ses pour­rait entraî­ner un refus d’ins­crip­tion.

4 – La pro­cé­dure de col­lecte des infor­ma­tions figu­rant dans le dos­sier d’ins­crip­tion au tableau est-elle conforme aux dis­po­si­tions de la loi Informatique et Libertés du 6 jan­vier 1978 modi­fiée ?

Oui. Ce trai­te­ment a fait l’objet d’une décla­ra­tion auprès de la CNIL. Par ailleurs, le dos­sier de demande d’ins­crip­tion rap­pelle le droit des per­son­nes à la pro­tec­tion de leurs don­nées, et leur droit d’accès à ces don­nées et de rec­ti­fi­ca­tion.

5 – Pourquoi l’Ordre demande-t-il le bul­le­tin n° 2 du casier judi­ciaire ?

L’infir­mière ou l’infir­mier qui exerce sa pro­fes­sion en France et s’ins­crit au tableau de l’Ordre natio­nal des infir­miers doit rem­plir, entre autres, des condi­tions de mora­lité, et ne pas pré­sen­ter une dan­ge­ro­sité poten­tielle à l’égard des patients. C’est pour­quoi le Code de la santé publi­que pré­voit que les Ordres des pro­fes­sion­nels de santé deman­dent cet extrait n° 2 du casier judi­ciaire pour l’ins­crip­tion ou à l’occa­sion d’une pro­cé­dure dis­ci­pli­naire.

6 – Quelles sont les pièces à four­nir ?

Le for­mu­laire d’ins­crip­tion au tableau doit être signé, com­por­ter le numéro ADELI (enre­gis­tré sous le n°, attesté soit par la DDASS soit par la pré­fec­ture) et com­plété de l’adresse de cor­res­pon­dance (domi­cile, pro­fes­sion­nelle ou autre) pour tout envoi ulté­rieur.

Doivent obli­ga­toi­re­ment y être join­tes les pièces sui­van­tes :
 la pho­to­co­pie recto-verso d’un diplôme d’Etat ou autre titre reconnu équivalent per­met­tant d’exer­cer la pro­fes­sion d’infir­mier ;
 la pho­to­co­pie recto-verso de la pièce d’iden­tité ;
En outre, ce dos­sier doit être accom­pa­gné d’un chèque de 75 €.

Les autres pièces devront être four­nies dans les plus brefs délais auprès du conseil dépar­te­men­tal dont l’infir­mière ou l’infir­mier dépend.

Ainsi les infir­miè­res et infir­miers sala­riés doi­vent four­nir des pho­to­co­pies des contrats de tra­vail liés à leur exer­cice pro­fes­sion­nel. Un cer­ti­fi­cat de posi­tion admi­nis­tra­tive peut éventuellement rem­pla­cer la pho­to­co­pie du contrat de tra­vail et la pho­to­co­pie de la carte pro­fes­sion­nelle.

Sur la pho­to­co­pie de la der­nière fiche de paie ou bul­le­tin de trai­te­ment, les mon­tants perçus peu­vent être mas­qués. Il n’y a pas lieu de faire cer­ti­fier conforme les pho­to­co­pies des pièces jus­ti­fi­ca­ti­ves.

7 – La coti­sa­tion ordi­nale est-elle obli­ga­toire ? Pourquoi m’est-elle deman­dée avec mon dos­sier d’ins­crip­tion, alors que la loi ne pré­voit pas qu’elle fasse partie de ce dos­sier ?

Le ver­se­ment de cette coti­sa­tion annuelle est une obli­ga­tion légale pour « toute per­sonne ins­crite au tableau », selon l’arti­cle L. 4312-7 du Code de la santé publi­que.

Conformément à ce texte de loi, votre coti­sa­tion ne sera donc encais­sée qu’après votre ins­crip­tion. En revan­che, l’Ordre vous demande d’envoyer le chèque en même temps que le dos­sier, pour éviter les ris­ques ulté­rieurs de retards ou d’absen­ces de paie­ment, qui pour­raient entraî­ner une charge de tra­vail sup­plé­men­taire, ainsi que des frais, très impor­tants.

8 – Pourquoi faut-il « payer pour tra­vailler » ?

Des pré­lè­ve­ments obli­ga­toi­res par­ti­cu­liers exis­tent dans tous les sec­teurs d’acti­vité. Les pré­lè­ve­ments de toutes sortes sur les bul­le­tins de paie des sala­riés du public comme du privé en témoi­gnent, comme la taxe pro­fes­sion­nelle des tra­vailleurs indé­pen­dants, com­mer­çants et non com­mer­çants, la licence des taxis, les coti­sa­tions aux ordres pro­fes­sion­nels, aux cham­bres d’agri­culture, de l’arti­sa­nat, etc. C’est la règle plutôt que l’excep­tion… Seul y échappe le tra­vail au noir !

Dans le cas de l’Ordre des infir­miers, la coti­sa­tion (de 75 € par an, ou 6,25 par mois, ou encore 20 cen­ti­mes par jour) cor­res­pond à un ensem­ble de ser­vi­ces rendus : elle béné­fi­cie uni­que­ment à la pro­fes­sion que l’Ordre doit servir, ainsi qu’à la qua­lité des soins. Elle garan­tit aux infir­miers un Ordre dyna­mi­que et tota­le­ment indé­pen­dant de tout pou­voir et de toute allé­geance exté­rieurs.

9 – Pourquoi une coti­sa­tion à taux unique ?

C’est ce que pré­voyait la loi qui a créé l’Ordre. La loi « hôpi­tal, patients, santé et ter­ri­toi­res » du 21 juillet 2009 donne désor­mais à notre Conseil natio­nal (CNOI) toute lati­tude pour fixer un ou plu­sieurs mon­tants, comme c’est déjà le cas pour les autres Ordres. Mais cette loi n’est pas rétroac­tive.

Le CNOI aura donc à déci­der de la ques­tion dans le cadre du pro­chain exer­cice bud­gé­taire (mai 2010-avril 2011). Durant l’année en cours, le mon­tant reste le même pour tous.

10 – Que se passe-t-il si on ne paie pas ?

Le défaut de ver­se­ment de la coti­sa­tion entraî­ne­rait des frais spé­ciaux et impor­tants de recou­vre­ment (frais d’huis­sier, etc.) qui seraient mis à la charge de l’inté­ressé. En effet, l’Ordre, et les infir­miers qui lui appor­tent ses seules recet­tes, ne doi­vent pas avoir à sup­por­ter les consé­quen­ces d’éventuelles infrac­tions de cer­tai­nes per­son­nes à leur obli­ga­tion légale de coti­ser.

En cas de réelle impos­si­bi­lité, dûment jus­ti­fiée, d’acquit­ter la coti­sa­tion de la part d’infir­miers en dif­fi­culté par­ti­cu­lière, la mis­sion d’entraide de l’Ordre lui per­met­tra de faire jouer la soli­da­rité pro­fes­sion­nelle. Si vous êtes dans une telle situa­tion, vous pour­rez pré­sen­ter un dos­sier de demande d’exo­né­ra­tion totale ou par­tielle à la Commission d’entraide du Conseil natio­nal.

11 – Sera-t-il pos­si­ble de déduire ma coti­sa­tion de mes impôts ?

La coti­sa­tion ordi­nale des infir­miers sala­riés ne peut pas faire l’objet, à ce jour, d’une déduc­tion fis­cale : elle fait partie des frais pro­fes­sion­nels défi­nis de manière for­fai­taire par le fisc pour tous les sala­riés (à moins qu’ils ne choi­sis­sent de décla­rer leurs frais réels). Les infir­miers libé­raux peu­vent déduire cette coti­sa­tion de leurs reve­nus au titre de ces mêmes frais.

12 – Le conseil dépar­te­men­tal peut-il refu­ser une ins­crip­tion au tableau ?

Oui. Le Conseil dépar­te­men­tal de l’Ordre contrôle l’accès à la pro­fes­sion par l’ins­crip­tion au tableau. Il peut refu­ser celle-ci si le deman­deur :
 ne rem­plit pas les condi­tions de com­pé­tence, de mora­lité et d’indé­pen­dance néces­sai­res, ou pré­sente une dan­ge­ro­sité à l’égard des patients.
 ou s’il est frappé d’une inter­dic­tion tem­po­raire ou défi­ni­tive d’exer­cer en France ou à l’étranger.

13 – Existe-t-il une équivalence de diplô­mes au sein de l’Union euro­péenne ?

Oui. Si l’infir­mier ou l’infir­mière est res­sor­tis­sant(e) d’un Etat membre de l’Union euro­péenne, il (elle) doit pré­sen­ter un titre de for­ma­tion d’infir­mier dans les condi­tions défi­nies à l’arti­cle L. 4311-3 du Code de la santé publi­que.

Il existe une liste établie par arrêté du Ministre chargé de la Santé (arrêté du 10 juin 2004) fixant la listes des diplô­mes, cer­ti­fi­cats et autres titres d’infir­mier res­pon­sa­ble des soins géné­raux déli­vrés par les Etats mem­bres de l’Union Européenne ou autres Etats par­ties à l’accord sur l’Espace Economique Européen (JO du 25 juin 2004) modi­fié par arrêté du 7 février 2007 (JO du 17 février 2007).

14 – Que faire des dos­siers d’ins­crip­tion des infir­miè­res qui n’exer­cent plus à l’adresse indi­quée ?

Les dos­siers doi­vent être retour­nés à l’Ordre natio­nal des infir­miers, TSA 44136, 77282 Avon Cedex (adresse en haut à gauche de l’enve­loppe) avec la men­tion « NPAI ». Il en est de même pour les per­son­nes décé­dées, la men­tion DCD doit être ins­crite sur l’enve­loppe et le pli ren­voyé à l’expé­di­teur.

15 – Que doit faire l’infir­mier ou l’infir­mière qui n’a pas reçu son dos­sier d’ins­crip­tion ?

Le dos­sier d’ins­crip­tion est télé­char­gea­ble sur les sites des conseils dépar­te­men­taux de l’Ordre ou sur demande écrite de l’infir­mier auprès du conseil dépar­te­men­tal de son lieu d’exer­cice.

Il convient de pré­ci­ser que le dis­po­si­tif de mise sous pli des dos­siers d’ins­crip­tion ne permet pas l’envoi d’enve­loppe sans dos­sier.

Toute éventuelle ten­ta­tive par des tiers de retar­der ou de détour­ner les for­mu­lai­res de demande d’ins­crip­tion envoyés aux infir­miers par l’Ordre serait un délit gra­ve­ment puni. En effet, L’arti­cle 226-15 du code pénal pré­voit que “ Le fait, commis de mau­vaise foi, d’ouvrir, de sup­pri­mer, de retar­der ou de détour­ner des cor­res­pon­dan­ces arri­vées ou non à des­ti­na­tion et adres­sées à des tiers, ou d’en pren­dre frau­du­leu­se­ment connais­sance, est puni d’un an d’empri­son­ne­ment et de 45000 euros d’amende. Est puni des mêmes peines le fait, commis de mau­vaise foi, d’inter­cep­ter, de détour­ner, d’uti­li­ser ou de divul­guer des cor­res­pon­dan­ces émises, trans­mi­ses ou reçues par la voie des télé­com­mu­ni­ca­tions ou de pro­cé­der à l’ins­tal­la­tion d’appa­reils conçus pour réa­li­ser de telles inter­cep­tions. ”

En outre, l’arti­cle 432-9 du code pénal dis­pose que “ Le fait, par une per­sonne dépo­si­taire de l’auto­rité publi­que ou char­gée d’une mis­sion de ser­vice public, agis­sant dans l’exer­cice ou à l’occa­sion de l’exer­cice de ses fonc­tions ou de sa mis­sion, d’ordon­ner, de com­met­tre ou de faci­li­ter, hors les cas prévus par la loi, le détour­ne­ment, la sup­pres­sion ou l’ouver­ture de cor­res­pon­dan­ces ou la révé­la­tion du contenu de ces cor­res­pon­dan­ces, est puni de trois ans d’empri­son­ne­ment et de 45000 euros d’amende. ”

16 – Que se passe-t-il lorsqu’un infir­mier a changé de lieu d’exer­cice et ne l’a pas signalé à la DDASS, et n’a donc pas reçu son dos­sier d’ins­crip­tion au tableau ?

Le dos­sier d’ins­crip­tion peut être télé­chargé sur les sites des conseils dépar­te­men­taux ou demandé auprès du conseil de l’Ordre des infir­miers de son dépar­te­ment. L’infir­mier doit, avant de rem­plir sa demande d’ins­crip­tion, régu­la­ri­ser sa situa­tion auprès de la DDASS de son nou­veau lieu d’exer­cice. Il trans­met­tra son dos­sier d’ins­crip­tion à l’Ordre natio­nal des infir­miers (TSA 44136, 77282 Avon) en ins­cri­vant son nou­veau numéro ADELI.

Le Conseil dépar­te­men­tal pourra alors sta­tuer sur sa demande d’ins­crip­tion au tableau.

17 – Je suis retraité(e) : dois-je être ins­crit(e) à l’Ordre ?

Beaucoup d’infir­miè­res et d’infir­miers retrai­tés conti­nuent d’effec­tuer des actes pro­fes­sion­nels dans des cadres divers (une asso­cia­tion huma­ni­taire, par exem­ple). Ils doi­vent alors être ins­crits à l’Ordre et acquit­ter la coti­sa­tion. Seuls n’y sont pas tenus les infir­miè­res et infir­miers qui n’ont plus aucun exer­cice en France. Ils peu­vent tou­te­fois deman­der à s’ins­crire volon­tai­re­ment.

Document(s) joint(s) à l'article
Questions Ordinales - (93.6 kio) - PDF
Partager l'article
     

Rechercher sur le site


Dialoguer avec nous sur Facebook
Nous suivre sur Twitter
Nous suivre sur LinkedIn
Suivre notre Flux RSS

Quelle partie du rôle propre infirmier peut être confiée à une aide-soignante ?

Depuis l’entrée en vigueur du décret n° 2021-980 du 23 juillet 2021, le périmètre d’intervention (…)

Des médicaments dans l’eau, et personne pour les filtrer ?

L’eau du robinet contient aujourd’hui plus de résidus médicamenteux que de pesticides. Et tout (…)

Oxyde d’éthylène : l’ombre toxique de la stérilisation plane sur les soignants

La stérilisation sauve des vies. Mais quand elle empoisonne ceux qui soignent, qui protège les (…)

Formation infirmière : la France choisit l’impasse pendant que le monde avance

Mieux formés, les infirmiers sauvent plus de vies. C’est prouvé, documenté, validé. Mais la (…)

Partout où la guerre détruit, les soins reconstruisent

La paix ne commence pas dans les traités, mais dans les gestes quotidiens. C’est l’un des (…)

Redéfinir l’infirmière, c’est refonder la santé

À quoi reconnaît-on une infirmière ? Par la blouse ? Les soins prodigués au chevet ? Trop (…)