Objectifs du millénaire pour le développement
2 mai 2008
En septembre 2000, à l’occasion du Sommet du millénaire des Nations Unies, les leaders du monde entier ont adopté une série d’objectifs et de buts assortis d’échéances et mesurables afin de combattre la pauvreté, la faim, la maladie, l’analphabétisme, la dégradation de l’environnement et la discrimination à l’égard des
femmes.
Placés au coeur de l’agenda mondial, ces objectifs sont désignés
désormais sous le nom d’Objectifs du millénaire pour le développement (OMD). Les
huit Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) - qui vont de la réduction
de moitié de l’extrême pauvreté à stopper l’avancée du VIH/SIDA en passant par
l’éducation primaire pour tous, tout cela d’ici la date butoir de 2015 - constituent un
projet auquel tous les pays du monde et les principales institutions mondiales de
développement ont adhéré. Ils ont galvanisé des efforts sans précédent dans le but
de répondre aux besoins des plus pauvres du monde.
Réduction de l’extrême pauvreté et de la faim.
1,2 milliard d’êtres humains vivent toujours avec moins de 1 dollar par jour, mais
43 pays, représentant plus de 60 pour cent de la population mondiale, ont déjà
atteint l’objectif de réduire la faim de moitié d’ici 2015, ou sont en passe de le
faire.
Assurer l’éducation primaire pour tous.
113 millions d’enfants ne vont pas à l’école, mais cet objectif est à notre portée;
l’Inde, par exemple, devait parvenir à un taux de 95 pour cent d’enfants
scolarisés avant 2005.
Promouvoir l’égalité et l’autonomisation des femmes.
Les deux tiers des analphabètes du monde sont des femmes, et 80 pour cent de
ses réfugiés sont des femmes et des enfants.
Depuis le Sommet du Microcrédit de 1997, des progrès ont été accomplis dans la
prise de contact et l’autonomisation des femmes pauvres, soit près de 19 millions
de femmes pour la seule année 2000.
Réduire de deux tiers le taux de mortalité des enfants de moins de cinq
ans.
11 millions d’enfants en bas âge meurent chaque année, mais ce chiffre était de
15 millions en 1980.
Réduire de trois quarts le taux de mortalité maternelle.
Dans les pays en développement, le risque de mourir pendant l’accouchement est de un pour 48. Théoriquement, tous les pays disposent pourtant aujourd’hui
de programmes pour une grossesse sûre et sont prêts à progresser.
Inverser la propagation des maladies, en particulier le VIH/SIDA et le
paludisme.
Les maladies qui tuent ont réduit à néant une génération davantages liés au
développement. Des pays comme le Brésil, le Sénégal, la Thaïlande et
l’Ouganda ont prouvé qu’il était possible d’enrayer la progression du VIH.
Assurer un environnement durable.
Plus d’un milliard de personnes n’ont toujours pas accès à l’eau potable;
cependant, dans les années 1990, près d’un milliard de personnes ont obtenu
l’accès à l’eau potable et autant au système sanitaire.
Mettre en place un partenariat mondial pour le développement, avec des
objectifs en matière d’aide, de commerce et d’allègement de la dette. Trop
de pays en développement dépensent davantage pour le service de la dette que
pour les services sociaux. Les nouveaux engagements en matière d’aide,
souscrits pendant le seul premier semestre 2002, devraient cependant atteindre
un montant supplémentaire de $12 milliards par an d’ici 2006.