Pratiques avancées en soins infirmiers

18 février 2007

Dans le cadre des transferts de compétences, le Ministère travaille sur les perspectives d’évolution de la profession infirmière, avec parfois une confusion entre experts en soins médicaux et infirmière clinicienne. Extraits d’un document de travail de janvier 2007.

Les pra­ti­ques avan­cées en soins infir­miers mais aussi éventuellement en soins médi­caux sous l’auto­rité des méde­cins spé­cia­lis­tes peu­vent avoir dif­fé­ren­tes formes :
Par exem­ple :

En Gastro-enté­ro­lo­gie, les infir­mier(e)s cli­ni­cien(ne)s spé­cia­lis­tes seraient en charge :
- du suivi des mala­dies chro­ni­ques (hépa­tite C, patients cir­rho­ti­ques, patients atteints de mala­dies inflam­ma­toi­res chro­ni­ques et de l’intes­tin),
- du suivi des patients atteints de can­cers diges­tifs et soumis à des endo­sco­pies ité­ra­ti­ves.
- de la réa­li­sa­tion des exa­mens d’explo­ra­tion fonc­tion­nelle diges­tive.

En Cardiologie, le rôle de l’infir­mier(e) cli­ni­cien(ne) spé­cia­liste serait la prise en charge cli­ni­que des patho­lo­gies car­dio­vas­cu­lai­res notam­ment l’insuf­fi­sance car­dia­que chro­ni­que pour l’éducation, le pro­nos­tic, le dépis­tage, la coor­di­na­tion de réseaux de soins.

En Néphrologie, les infir­mier(e)s cli­ni­cien(ne)s spé­cia­lis­tes pour­raient se voir trans­fé­rer sous l’auto­rité des méde­cins spé­cia­lis­tes un cer­tain nombre d’acti­vi­tés :
- en cas d’insuf­fi­sance rénale chro­ni­que : suivi de para­mè­tres cli­ni­ques et bio­lo­gi­ques préa­la­ble­ment défi­nis, pla­ni­fi­ca­tion du suivi bio­lo­gi­que...
- en cas de trai­te­ment sub­sti­tu­tif par dia­lyse : éducation, infor­ma­tion.
- en cas de patient dia­lysé : sur­veillance d’éléments direc­te­ment liés à la dia­lyse, sur­veillance bio­lo­gi­que, sur­veillance des vac­ci­na­tions...
- en cas de mala­des trans­plan­tés : sur­veillance des para­mè­tres cli­ni­ques et bio­lo­gi­ques avec alerte aux méde­cins en cas d’ano­ma­lies pré-établies.

En Cancérologie, les infir­mier(e)s cli­ni­cien(ne)s spé­cia­lis­tes devraient pou­voir pren­dre en charge l’exé­cu­tion pra­ti­que de la chi­mio­thé­ra­pie, la consul­ta­tion de reconduc­tion de chi­mio­thé­ra­pie, la sur­veillance post thé­ra­peu­ti­que pour les patients en rémis­sion com­plète selon un pro­to­cole clai­re­ment établi par le méde­cin spé­cia­liste.

En Diabétologie, les infir­mier(e)s cli­ni­cien(ne)s spé­cia­lis­tes pour­raient selon un pro­to­cole pré-établi par le méde­cin spé­cia­liste, pren­dre en charge une partie du suivi des patients dia­bé­ti­ques avec une action cen­trée sur l’éducation, le conseil et la sur­veillance de para­mè­tres bio­lo­gi­ques sim­ples.

En soins pri­mai­res, des infir­mier(e)s cli­ni­cien(ne)s spé­cia­lis­tes de soins pri­mai­res pour­raient par­ti­ci­per au sein de cabi­nets de groupe de méde­cine géné­rale à la prise en charge de patients dans le cadre du conseil, de l’éducation, de la pré­ven­tion, du suivi de trai­te­ments.

Extraits d’un docu­ment de tra­vail de jan­vier 2007.

Voir l’exem­ple du Quebec

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