Vaccins sans aluminium : jugement d’un tribunal administratif
1er avril 2013
Le juge des référés du tribunal administratif de Pau a accordé à une aide soignante la suspension d’une décision refusant de considérer comme une maladie d’origine professionnelle les conséquences d’une sur-vaccination dans le cadre de son emploi.
Cette aide-soignante, Martine Sempietro, 47 ans, en congé maladie depuis 2006 pour un accident du travail lié à une chute, ne recevait plus, depuis le début du mois de mars, qu’un demi-salaire, son employeur estimant qu’elle était victime d’une maladie ordinaire.
Le tribunal a fait droit à sa demande en ordonnant à son employeur, le centre hospitalier d’Oloron-Sainte-Marie (Pyrénées-Atlantiques), de suspendre la décision ayant eu pour conséquence le versement de ce demi-traitement, dans une ordonnance rendue le 21 mars 2013.
La professionnelle avait chuté en 2006 alors qu’elle était pompier bénévole. Son avocate Me Denise Pombieilh avait alors expliqué que “ses jambes ont lâché”, sa maladie, la myofasciite à macrophages, qui se rapproche de la sclérose en plaques, pouvant entraîner ce genre de symptômes.
Mme Sempietro avait été soumise à des vaccinations obligatoires répétées à compter de 1983, notamment contre l’hépatite B, comprenant de l’aluminium. En novembre 2012, l’aide-soignante avait observé une grève de la faim de 24 jours avec des membres de l’association E3M (malades de la myofasciite à macrophages et leurs proches) pour réclamer une recherche renforcée sur l’aluminium dans les vaccins, ce a quoi s’est engagée l’agence du médicament (ANSM). « Nous voulons que les vaccins sans aluminium soient remis sur le marché », résume Martine Sempietro.
Son médecin a diagnostiqué la fameuse myofasciite à macrophages et son cortège de douleurs musculaires et articulaires intenses, avec des troubles cognitifs et de la mémoire. L’aide-soignante a obtenu trois expertises médicales rattachant sa maladie aux administrations successives de vaccins adjuvantés sur hydroxydes d’aluminium.
Le tribunal s’est fondé notamment sur une expertise réalisée en juillet 2011. Grace à cette décision, Mme Sempietro touchera l’intégralité de son salaire et bénéficiera de la prise en charge des frais liés au traitement de sa maladie jusqu’à ce que l’affaire soit examinée sur le fond, s’est félicitée l’avocate.
Source :
http://www.egora.fr/sante-societe/justice/160109-une-aide-soignante-remporte-son-combat-contre-les-vaccins-obligatoires
http://www.sudouest.fr/2012/11/27/en-dernier-recours-891234-3930.php
http://www.sudouest.fr/2012/12/14/l-autre-combat-de-martine-sempietro-908650-4321.php