Descriptif de la profession infirmière

18 février 2007

Article grand public, à l’intention de ceux qui souhaitent avoir une idée sur les différents profils infirmiers.

La for­ma­tion ini­tiale est poly­va­lente et pré­pare à tra­vailler dans de nom­breu­ses acti­vi­tés (public, privé, libé­ral).

L’infir­mière peut choi­sir un exer­cice sala­rié dans dif­fé­ren­tes struc­tu­res de santé, notam­ment :
  hôpi­tal public ou privé, cli­ni­que (ser­vi­ces de méde­cine, chi­rur­gie, obs­té­tri­que, pédia­trie, réa­ni­ma­tion, géria­trie, psy­chia­trie, etc.) ;
  hos­pi­ta­li­sa­tion et soins à domi­cile ;
  soins de suites et de réa­dap­ta­tion ;
  maison de retraite médi­ca­li­sée ;

Mais aussi un exer­cice sala­rié en soins com­mu­nau­tai­res, notam­ment :
  écoles, lycées (santé sco­laire) ;
  entre­pri­ses (méde­cine du tra­vail) ;
  centre de santé ;
  struc­ture médico-sociale ou médico-éducative ;
  action huma­ni­taire (ONG, asso­cia­tions diver­ses)

Réglementairement, on dif­fé­ren­cie le métier infir­mier en soins géné­raux (IDE) et les métiers infir­miers spé­cia­li­sés en anes­thé­sie (IADE), en bloc opé­ra­toire (IBODE) et en pué­ri­culture.

Sur le ter­rain, les infir­miè­res en soins géné­raux se dis­tin­guent selon des spé­ci­fi­ci­tés :
  des infir­mier(e)s confirmé(e)s dans l’acti­vité de leur unité médi­cale ou médico-sociale d’affec­ta­tion,
  des infir­mier(e)s déve­lop­pant une com­pé­tence de poly­va­lence au sein d’équipes de sup­pléance,
  des infir­mier(e)s expert(e)s dans une acti­vité et réfé­rents tech­ni­ques pour les col­lè­gues,
  des infir­mier(e)s déve­lop­pant une com­pé­tence de tuteur puis éventuellement de for­ma­teur,
  des infir­mier(e)s de recher­che cli­ni­que,
  des infir­mier(e)s confir­mées ou exper­tes dans leur spé­cia­lité, déve­lop­pant des com­pé­ten­ces trans­ver­ses pour les­quel­les elles devien­nent réfé­rent(e)s (hygiène, plaies et cica­tri­sa­tions, infor­ma­ti­que...),
  des infir­miers res­sour­ces dans le champ du rôle propre qui exer­cent des acti­vi­tés d’éducation, de conseil, d’ana­lyse des situa­tions de soins dif­fi­ci­les auprès des patients ou du per­sonne (infir­miè­res clni­cien­nes, consul­ta­tions infir­miè­res, soins pal­lia­tifs...)
  des infir­mier(e)s déve­lop­pant une exper­tise dans des pra­ti­ques avan­cées,
  des infir­mier(e)s assu­rant une part de mis­sion de cadre de santé : pro­gram­ma­tion, coor­di­na­tion des équipes comme des par­cours des patients (entrées-sor­ties).

Partager l'article
     

Rechercher sur le site


Dialoguer avec nous sur Facebook
Nous suivre sur Twitter
Nous suivre sur LinkedIn
Suivre notre Flux RSS

Des médicaments dans l’eau, et personne pour les filtrer ?

L’eau du robinet contient aujourd’hui plus de résidus médicamenteux que de pesticides. Et tout (…)

Oxyde d’éthylène : l’ombre toxique de la stérilisation plane sur les soignants

La stérilisation sauve des vies. Mais quand elle empoisonne ceux qui soignent, qui protège les (…)

Formation infirmière : la France choisit l’impasse pendant que le monde avance

Mieux formés, les infirmiers sauvent plus de vies. C’est prouvé, documenté, validé. Mais la (…)

Partout où la guerre détruit, les soins reconstruisent

La paix ne commence pas dans les traités, mais dans les gestes quotidiens. C’est l’un des (…)

Redéfinir l’infirmière, c’est refonder la santé

À quoi reconnaît-on une infirmière ? Par la blouse ? Les soins prodigués au chevet ? Trop (…)

Ratios infirmiers : une exigence mondiale, un combat syndical, une loi en attente

Tout le monde le reconnaît désormais : la qualité des soins dépend de la présence suffisante (…)