Le congé paternité, mieux vaut tard que jamais

10 mars 2011

Communiqué confédéral du 10.03.11

La CFE-CGC répon­dra avec inté­rêt au sou­hait du MEDEF de négo­cier pour amé­lio­rer le dis­po­si­tif du congé de pater­nité et le rendre « obli­ga­toire ».

Son impli­ca­tion dans une telle négo­cia­tion est d’autant plus assu­rée qu’elle milite, depuis la créa­tion de ce congé dont elle est à lori­gine, pour le main­tien du salaire per­son­nes concer­nées inté­res­sés et ce, dans le but d’assu­rer l’effec­ti­vité de ce congé en sécu­ri­sant ses condi­tions d’exer­cice.

La CFE-CGC espère, par ailleurs, que la négo­cia­tion à venir per­met­tra enfin (après de nom­breu­ses ten­ta­ti­ves res­tées lettre morte) d’abor­der l’ensem­ble des pro­blè­mes liés à l’égalité pro­fes­sion­nelle (conci­lia­tion des temps de vie, pro­mo­tion pro­fes­sion­nelle des femmes…). L’amé­lio­ra­tion du congé pater­nité n’est, en effet, qu’une pierre d’un édifice qui reste à cons­truire et conso­li­der… En effet, le bilan de la négo­cia­tion col­lec­tive est tou­jours en berne (7,5 % des entre­pri­ses ont signé un accord sur l’égalité) ; la pré­ca­rité du tra­vail fémi­nin per­siste, et les salai­res fémi­nins, à com­pé­ten­ces égales, sont tou­jours en retard sur les salai­res mas­cu­lins !

La CFE-CGC milite pour la paren­ta­lité ! C’est l’avenir de toute société, la trans­mis­sion du témoin qui démon­tre que l’on n’agit pas que pour soi dans une vision à court-ter­miste.

Service com­mu­ni­ca­tion CFE-CGC

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