Négociations Agirc Arrco du 24 février 2011 : un rendez-vous manqué !

1er mars 2011

Communiqué confédéral

L’enjeu des négo­cia­tions est de pré­ser­ver le niveau de vie à la retraite de tous les sala­riés et de
stop­per le décro­chage du niveau des pen­sions par rap­port aux reve­nus d’acti­vité.

Cette prio­rité impose une aug­men­ta­tion des res­sour­ces de l’Agirc et de l’Arrco :
- en élargissant l’assiette des pré­lè­ve­ments au-delà de la masse sala­riale (via une coti­sa­tion sociale
sur la consom­ma­tion). Cette évolution néces­saire relève du champ de l’État qui l’a pour­tant
refusé dans la réforme de 2010.
- en aug­men­tant les coti­sa­tions sur salaire, ce qui a tou­jours été le choix des par­te­nai­res sociaux par
le passé pour conso­li­der les retrai­tes, mais qui butte aujourd’hui sur l’oppo­si­tion des employeurs
à toute nou­velle hausse des char­ges socia­les.

À défaut de vou­loir poser les pro­blé­ma­ti­ques des res­sour­ces et du mon­tant des retrai­tes, la réu­nion du
24 février fut un véri­ta­ble fiasco ! L’exer­cice a consisté côté employeurs, à foca­li­ser sur les conver­gen­ces
entre l’Agirc et l’Arcco, l’ali­gne­ment du ren­de­ment de l’Agirc sur celui de l’Arrco et l’har­mo­ni­sa­tion par le
bas des majo­ra­tions pour enfants.

La CFE-CGC dit STOP à cette volonté de redé­ploie­ment, à enve­loppe cons­tante, au détri­ment de
l’enca­dre­ment et des clas­ses moyen­nes !

La CFE-CGC reven­di­que une réelle aug­men­ta­tion des res­sour­ces pour cons­truire des droits à la
retraite pour tous.

La CFE-CGC ne s’ins­crit pas dans les stra­té­gies d’égalitarisme for­cené sur le dos des clas­ses
moyen­nes. Nous défen­dons une sta­bi­li­sa­tion des taux de rem­pla­ce­ment (rap­port entre la pre­mière
pen­sion et les der­niers salai­res d’acti­vité) pour tous les sala­riés sans excep­tion, ce qui impose des
res­sour­ces nou­vel­les de façon incontour­na­ble.

À défaut de coti­sa­tions sup­plé­men­tai­res, les retrai­tes conti­nue­raient de bais­ser inexo­ra­ble­ment, ce que la CFE-CGC refuse. L’urgence du finan­ce­ment des retrai­tes com­plé­men­tai­res ne souf­fre d’aucun faux sem­blant et impose des solu­tions à la hau­teur de l’exi­gence des sala­riés.

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