Pic de pollution de l’air ambiant : recommandations

16 mars 2014

Certaines per­son­nes peu­vent, sans le savoir, être plus sen­si­bles ou par­ti­cu­liè­re­ment expo­sées car situées à proxi­mité d’une source de pol­lu­tion.
Il faut consi­dé­rer trois caté­go­ries :

Populations vul­né­ra­bles et leur entou­rage (femmes encein­tes, nour­ris­sons et enfants de moins de 5 ans, per­son­nes de plus de 65 ans, sujets asth­ma­ti­ques, souf­frant de patho­lo­gies car­dio­vas­cu­lai­res, insuf­fi­sants car­dia­ques ou res­pi­ra­toi­res) :
 Evitez les acti­vi­tés phy­si­ques et spor­ti­ves inten­ses, en plein air ou à l’inté­rieur.
 En cas de gêne res­pi­ra­toire ou car­dia­que inha­bi­tuelle, consul­tez votre méde­cin ou phar­ma­cien ou le numéro d’appel air et santé. Vous trou­ve­rez plus d’infor­ma­tion sur le site inter­net de votre Association agréée de sur­veillance de la qua­lité de l’air (AASQA)

Populations se reconnais­sant comme sen­si­bles lors des pics de pol­lu­tion et/ou dont les symp­tô­mes appa­rais­sent ou sont ampli­fiés lors des pics (per­son­nes dia­bé­ti­ques, immu­no­dé­pri­mées, souf­frant d’affec­tions neu­ro­lo­gi­ques ou à risque car­dia­que, res­pi­ra­toire, infec­tieux, etc.)
 Prenez conseil auprès de votre méde­cin pour savoir si votre trai­te­ment doit être adapté.
 Si vous sentez que vos symp­tô­mes sont moins gênants quand vous restez à l’inté­rieur, pri­vi­lé­giez des sor­ties plus brèves que d’habi­tude. Evitez de sortir en début de mati­née et en fin de jour­née et aux abords des grands axes rou­tiers. Reportez les acti­vi­tés qui deman­dent le plus d’effort.
 En cas d’épisode de pol­lu­tion à l’ozone, les acti­vi­tés inté­rieu­res peu inten­ses peu­vent être main­te­nues. Evitez de sortir en début d’après-midi entre 12 h et 16 h.

Population géné­rale
 Réduisez et repor­tez les acti­vi­tés phy­si­ques et spor­ti­ves inten­ses, en plein air ou en inté­rieur jusqu’à la fin de l’épisode si des symp­tô­mes sont res­sen­tis (fati­gue inha­bi­tuelle, mal de gorge, nez bouché, toux, essouf­fle­ment, sif­fle­ments, pal­pi­ta­tions), et prenez conseil auprès de votre méde­cin ou phar­ma­cien ou le numéro d’appel air et santé
 Ne pas modi­fier les pra­ti­ques habi­tuel­les d’aéra­tion et de ven­ti­la­tion, la situa­tion lors d’un épisode de pol­lu­tion ne jus­ti­fiant pas des mesu­res de confi­ne­ment ;
 Ne pas aggra­ver les effets de cette pol­lu­tion en ajou­tant des fac­teurs irri­tants : fumée de tabac, uti­li­sa­tion de sol­vants en espace inté­rieur, chauf­fage au bois, expo­si­tion aux pol­lens en saison, etc.

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