Prescrire : 90 médicaments dont la balance bénéfices-risques est défavorable

27 janvier 2018

La revue Prescrire publie un bilan "des médi­ca­ments à écarter pour mieux soi­gner" et à rem­pla­cer par de meilleu­res options. Ce bilan recense des cas fla­grants de médi­ca­ments plus dan­ge­reux qu’utiles, à écarter des soins. L’objec­tif est d’aider à choi­sir des soins de qua­lité, pour d’abord ne pas nuire aux patients et pour éviter des dégâts.

Cette ana­lyse a recensé 90 médi­ca­ments (dont 79 com­mer­cia­li­sés en France) dont la balance béné­fi­ces-ris­ques est défa­vo­ra­ble dans toutes les situa­tions cli­ni­ques pour les­quel­les ils sont auto­ri­sés en France ou dans l’Union euro­péenne.

En par­ti­cu­lier, Prescrire a ana­lysé en 2017 les effets indé­si­ra­bles car­dia­ques de la méto­pi­ma­zine (Vogalène, Vogalib), un neu­ro­lep­ti­que du groupe des phé­no­thia­zi­nes cou­ram­ment uti­lisé en France comme antié­mé­ti­que, avec envi­ron 4 mil­lions de patients expo­sés sur l’année 2016, le plus sou­vent lors d’une gas­troen­té­rite. Les rares don­nées dis­po­ni­bles mon­trent qu’elle expose à des trou­bles car­dia­ques graves (dont syn­co­pes, trou­bles du rythme, morts subi­tes) dis­pro­por­tion­nés dans ces nau­sées et vomis­se­ments pas­sa­gers.

De même, la balance béné­fi­ces-ris­ques est défa­vo­ra­ble dans toutes les indi­ca­tions dans les­quel­les est auto­risé le nifu­roxa­zide (Ercéfuryl ou autre), un "anti-infec­tieux" intes­ti­nal.

Source : http://www.pres­crire.org/Fr/109/528/53761/5508/ReportDetails.aspx

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