Reconnaissance universitaire LMD : pétition unitaire

23 février 2009

Alors que nous attendons depuis 1979 la juste reconnaissance de notre niveau bac + 3, le ministère se moque de nous avec une formation au rabais à partir de septembre 2009 ! Réagissez : signez et faites signer la pétition unitaire !

18 orga­ni­sa­tions natio­na­les lan­cent une péti­tion natio­nale pour défen­dre le niveau de for­ma­tion en IFSI, et deman­der une véri­ta­ble reconnais­sance uni­ver­si­taire.

La péti­tion est à l’appel des orga­ni­sa­tions repré­sen­ta­ti­ves de tous les sec­teurs d’acti­vi­tés de la pro­fes­sion infir­mière :
 des fédé­ra­tions Santé Social CFE-CGC et UFMICT CGT,
 des syn­di­cats d’infir­miè­res de l’éducation natio­nale SNICS FSU, SNIES UNSA et SNAIMS
 des syn­di­cats d’infir­miè­res libé­ra­les FNI, ONSIL et Convergence Infirmière,
 des syn­di­cats d’infir­miè­res sala­riées Coordination Nationale Infirmière et SNPI
 des orga­ni­sa­tions pro­fes­sion­nel­les ACIA, AFIDATN, ANFIIDE, ANPDE, APPI, GERACFAS, GIPSI, UNAIBODE, UNASSIF

Pour l’ana­lyse du réfé­ren­tiel de for­ma­tion :
lire l’arti­cle

Texte de la péti­tion :

Nous vou­lons un diplôme de Licence, pas seu­le­ment une reconnais­sance de grade !

Depuis décem­bre 2008, une concer­ta­tion est enga­gée sur la reconnais­sance uni­ver­si­taire des études d’infir­miè­res. Depuis 1979 les études d’infir­miè­res se dérou­lent sur trois ans après le bac, tou­jours reconnues à niveau bac + 2. Aujourd’hui qu’il est enfin pos­si­ble d’obte­nir notre vraie reconnais­sance à Bac + 3, et des études uni­ver­si­tai­res, nous refu­sons une fausse licence en trompe l’œil, au tra­vers d’un simple « grade ».

Nous exi­geons un véri­ta­ble Diplôme National de Licence Universitaire, dans le cadre d’une filière com­plète en scien­ces infir­miè­res (Licence, Master, Doctorat), comme les infir­miè­res de 20 autres pays de l’Union Européenne, et de nom­breux pays fran­co­pho­nes (Liban, Maroc, Burkina Faso, Côte d’Ivoire,...).

Un véri­ta­ble Diplôme National de Master en scien­ces infir­miè­res, c’est la pos­si­bi­lité d’avoir d’autres choix de car­riè­res que ceux exis­tants : Cadre, pué­ri­cultrice, IBODE ou IADE. C’est enfin la reconnais­sance des consul­ta­tions infir­miè­res, des infir­miè­res cli­ni­cien­nes, des infir­miè­res spé­cia­lis­tes cli­ni­ques, des infir­miè­res de pra­ti­ques avan­cées.

Nous exi­geons que notre for­ma­tion soit double diplô­mante : un diplôme uni­ver­si­taire adossé à un diplôme d‘exer­cice (DE Infirmier, Puéricultrice, IADE, IBODE ....).

Le réfé­ren­tiel de for­ma­tion pro­posé par le minis­tère lors de la réu­nion du 3 février est mépri­sant pour notre pro­fes­sion et ne cor­res­pond pas aux exi­gen­ces d’une licence uni­ver­si­taire :
  les 3.050 heures de for­ma­tion en IFSI cor­res­pon­dent à 766 h de cours magis­traux (25% des 3.050 h), 1.061 h de tra­vaux diri­gés (34 %) et 1.223 h de tra­vail per­son­nel (40 %) ! Quelle Licence, en France ou dans le monde, com­porte 40 % de tra­vail per­son­nel sur le temps de for­ma­tion ?
  les moda­li­tés d’évaluation des unités d’ensei­gne­ment lais­sent rêveurs : épreuve orale, tra­vail de groupe, étude d’un arti­cle de recher­che, par­ti­ci­pa­tion active aux TD
  les 60 semai­nes de stages seraient répar­ties en seu­le­ment 8 stages de 8 semai­nes : dans notre milieu, qui peut penser qu’un stage aussi long reste "appre­nant" ? Les der­niè­res semai­nes, l’étudiant devient alors juste une "force de tra­vail sup­plé­men­taire", ce qui n’est pas le but d’une for­ma­tion !

En consé­quence :
 nous deman­dons un véri­ta­ble réfé­ren­tiel de for­ma­tion cor­res­pon­dant aux exi­gen­ces uni­ver­si­tai­res du diplôme natio­nal de licence,
 nous refu­sons la simple reconnais­sance par un « grade », mais exi­geons un véri­ta­ble diplôme natio­nal, dans une filière en scien­ces infir­miè­res com­plète (Licence, Master, Doctorat).
 nous sou­hai­tons une reconnais­sance finan­cière de nos com­pé­ten­ces, qua­li­fi­ca­tions, res­pon­sa­bi­li­tés et contrain­tes pro­fes­sion­nel­les (en A type pour la fonc­tion publi­que, et l’équivalent dans le privé).

Signez et faites signer cette péti­tion autour de vous !

Vous pouvez l’envoyer par mail aux trois prin­ci­paux déci­deurs (Elysée, Cabinet de la Ministre de la Santé, Direction de l’Enseignement Supérieur) : voir les adres­ses mails en page 2 de la péti­tion en télé­char­ge­ment !

IMPORTANT : Merci d’envoyer une copie de votre mail à l’orga­ni­sa­tion de votre choix, afin de comp­ter le nombre de péti­tions envoyées.

Pour le SNPI :
 par mail : SNPI
 par fax au 01.40.82.91.31
 par cour­rier : SNPI, 39 rue Victor Massé, 75009 PARIS

Pour l’ana­lyse du réfé­ren­tiel de for­ma­tion :
lire l’arti­cle

Document(s) joint(s) à l'article
pétition ! - (438 kio) - Word
Partager l'article
     

Rechercher sur le site


Dialoguer avec nous sur Facebook
Nous suivre sur Twitter
Nous suivre sur LinkedIn
Suivre notre Flux RSS

Consultation infirmière : des réalités de terrain à la reconnaissance

Chaque jour, dans l’ombre des cabinets, des services ou des domiciles, les infirmières mènent (…)

Malades et précaires : cibles prioritaires du plan d’économies Bayrou

Franchises doublées, ALD rabotées, arrêts maladie dans le viseur : le SNPI dénonce un projet (…)

Soignants pressurés : travailler plus sans gagner plus, encore une fois

Travailler plus, sans être mieux payé. C’est la logique brutale qui se cache derrière la (…)

Protection sociale : les exonérations creusent le déficit, pas les soins

Le déficit de la Sécurité sociale existe, oui. Mais il est faible. Ce qui est grave, ce sont les (…)

Infirmières reléguées, soins déshumanisés : la vision inquiétante du MEDEF

Déficits, vieillissement de la population, explosion des maladies chroniques  : les constats du (…)

Infirmières retraitées en mission : l’État punit celles qu’il applaudissait hier

Les infirmières ont porté le système à bout de bras pendant la pandémie. Les infirmières (…)