Retraite des cadres AGIRC (mars 2007)

15 mars 2007

AGIRC et CFE-CGC : une histoire commune

La CFE-CGC est née il y a 63 ans, l’AGIRC, il y a 60 ans.

La CGC, au len­de­main de la Seconde guerre mon­diale, est à l’ori­gine de l’Association géné­rale des ins­ti­tu­tions de retraite des cadres (AGIRC), moti­vant sa créa­tion par la défense des inté­rêts du per­son­nel cadre, agent de maî­trise et VRP dans un « régime auto­nome de retrai­tes ». C’est avec cet objec­tif qu’elle signe la conven­tion col­lec­tive natio­nale de retraite et de pré­voyance des cadres, le 14 mars 1947.

Par son exem­ple, l’ensem­ble des sala­riés béné­fi­cie­ront, en 1957, d’un régime de retraite com­plé­men­taire simi­laire, l’Association des régi­mes de retrai­tes com­plé­men­tai­res (ARRCO).

Ces deux régi­mes sont la maté­ria­li­sa­tion d’un véri­ta­ble pacte social entre les géné­ra­tions, fondé sur la répar­ti­tion. Pendant soixante années, ce prin­cipe a démon­tré sa via­bi­lité, entre­te­nue par des par­te­nai­res sociaux res­pon­sa­bles et sou­cieux d’une ges­tion saine.

C’est ce même souci de res­pon­sa­bi­lité qui anime aujourd’hui la CFE-CGC, alors que les pers­pec­ti­ves des retrai­tes, tant géné­rale que com­plé­men­taire, sont brouillées par les incer­ti­tu­des d’ori­gi­nes poli­ti­ques, économiques et démo­gra­phi­ques : le nombre de retrai­tés directs de l’AGIRC devrait passer de près de 1,5 mil­lion aujourd’hui à près de 3 mil­lions en 2025.

Bernard Van Craeynest, pré­si­dent de la CFE-CGC, est convaincu que l’avenir du régime de retraite de l’enca­dre­ment peut être adapté tout en sau­ve­gar­dant ce pacte social qui lie les géné­ra­tions.

Et parce que l’AGIRC est indis­so­cia­ble de la notion même de per­son­nel d’enca­dre­ment, la CFE-CGC entend conti­nuer à en être le pre­mier acteur de sa péren­nité.

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