Rôle propre des infirmières puéricultrices

10 février 2013

Choisissons notre avenir pour l’intérêt supérieur des enfants

En ce moment se des­si­nent l’avenir de la pué­ri­culture et le deve­nir de mil­lions d’enfants pour les années à venir. Nous, infir­miè­res pué­ri­cultri­ces, infir­miers, étudiants de la spé­cia­lité ou étudiants infir­miers, avons (allons) choisi(r) la pué­ri­culture par inté­rêt, par pas­sion, par voca­tion, dans une dyna­mi­que d’évolution de car­rière et d’acqui­si­tion de com­pé­ten­ces com­plé­men­tai­res et spé­ci­fi­ques. Nous vou­lons exer­cer notre pro­fes­sion au mieux pour garan­tir la sécu­rité et la qua­lité des soins pour l’enfant et sa famille.

Pour cela, il est aujourd’hui devenu indis­pen­sa­ble de faire reconnaî­tre dans le rôle propre des infir­miè­res pué­ri­cultri­ces comme dans leur rôle sur pres­crip­tion médi­cale, en étroite col­la­bo­ra­tion avec les pédia­tres et les méde­cins :
 les savoirs, savoir-faire et savoir-être spé­ci­fi­ques des infir­miè­res pué­ri­cultri­ces vis-à-vis de la santé de l’enfant, dans une appro­che glo­bale, incluant sa famille et son envi­ron­ne­ment, quel que soit le lieu d’acti­vi­tés (hos­pi­ta­lier, PMI, EAJE, CAMSP, libé­ral…),
 les acti­vi­tés de consul­ta­tion de l’infir­mière pué­ri­cultrice, par­ti­cu­liè­re­ment dans la pré­ven­tion et l’éducation, de conseil et de suivi d’enfants en lien avec le pédia­tre,
 les com­pé­ten­ces mana­gé­ria­les et cli­ni­ques des infir­miè­res pué­ri­cultri­ces dans les établissements d’accueil de jeunes enfants, per­met­tant un accueil de qua­lité et un suivi global de la santé de l’enfant, et l’accueil de l’enfant pré­sen­tant une situa­tion de han­di­cap et de l’enfant por­teur d’une mala­die chro­ni­que,
 la spé­ci­fi­cité de la pué­ri­cultrice par la créa­tion d’une nomen­cla­ture des actes pro­fes­sion­nels spé­ci­fi­ques, afin de répon­dre aux besoins en santé de l’enfant en ambu­la­toire (sortie de mater­nité, suivi de néo­na­to­lo­gie, de mala­dies chro­ni­ques, accom­pa­gne­ment à la paren­ta­lité…),
 les tra­vaux de recher­che en scien­ces infir­miè­res spé­cia­li­sés en pué­ri­culture et les déve­lop­per prou­vera notre uti­lité sociale.

Cette reconnais­sance doit passer par la mise en place rapide du nou­veau réfé­ren­tiel de for­ma­tion avec un allon­ge­ment de la durée des études, répon­dant aux cri­tè­res qua­lité d’une for­ma­tion de spé­cia­lité infir­mière, en vue de l’obten­tion du diplôme d’Etat de pué­ri­cultrice reconnu au grade Master (120 ECTS, soit 4 semes­tres de for­ma­tion). Seul ce réfé­ren­tiel per­met­tra aux infir­miè­res pué­ri­cultri­ces d’aujourd’hui et de demain de répon­dre aux enjeux posés par la santé de l’enfant dans les années à venir.

Cette vision de notre métier, nous vous pro­po­sons de la faire connaî­tre aux pou­voirs publics et à nos élus, accom­pa­gnée de votre sou­tien. Il est temps pour nous, infir­mière pué­ri­cultrice, infir­miers et étudiants, de faire enten­dre notre voix, de choi­sir notre avenir.

Nous vous invi­tons à igner la péti­tion en ligne de l’ANPDE :
http://lau­mapr.always­data.net/ANPDE_Prise_de_posi­tion.htm

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