Santé des élèves et des étudiants : les infirmières de l’Education Nationale interpellent Luc Chatel

23 octobre 2010

Communiqué commun du SNICS-FSU et du SNIES-UNSA éducation, le 20.10.10

D’une part, ensem­ble, elles cons­ta­tent au quo­ti­dien l’appa­ri­tion de nou­vel­les deman­des et de nou­veaux besoins des élèves et des étudiants. Deux faits mar­quants sont obser­vés : la deuxième cause de mor­ta­lité des jeunes est le sui­cide, 62% des élèves expri­ment un stress induit par l’Ecole et per­sonne ne doit l’igno­rer.

D’autre part, les deux orga­ni­sa­tions syn­di­ca­les infir­miè­res ont œuvré et animé un col­lec­tif de syn­di­cats et d’asso­cia­tions pro­fes­sion­nel­les qui a conduit à l’uni­ver­si­ta­ri­sa­tion des études infir­miè­res dans le pro­ces­sus LMD. Les consé­quen­ces sont une évolution des qua­li­fi­ca­tions et la reconnais­sance sociale tant atten­due, par un reclas­se­ment en caté­go­rie A à la Fonction Publique. De manière régu­lière et pérenne, les dif­fé­rents res­pon­sa­bles poli­ti­ques (Elysée, Matignon et le Ministre de l’Education Nationale) se sont enga­gés à une trans­po­si­tion conco­mi­tante de cette évolution sta­tu­taire à la Fonction Publique Etat. Or à ce jour, tou­jours rien pour les infir­miè­res de l’Education natio­nale !

Par consé­quent, il nous parait urgent de mener à terme le chan­tier de la caté­go­rie A à l’Education Nationale. Et c’est seu­le­ment ensuite qu’il sera pos­si­ble d’enga­ger les tra­vaux sur les mis­sions sans pré­ci­pi­ta­tion en toute séré­nité.

D’ores et déjà le SNICS-FSU et le SNIES-UNSA éducation refu­sent caté­go­ri­que­ment l’orien­ta­tion des mis­sions de la pro­fes­sion infir­mière qui la condui­rait à par­ti­ci­per et à faire des visi­tes médi­ca­les sys­té­ma­ti­ques car elles ne veu­lent pas que les usa­gers soient trom­pés. Enfin, il leur parait inconce­va­ble que le supé­rieur hié­rar­chi­que des infir­mier(e)s à l’Education natio­nale, soit quelqu’un d’autre que le chef d établissement de l’EPLE.

Le SNICS-FSU et le SNIES-UNSA éducation recueillent aux élections pro­fes­sion­nel­les plus de 95 % avec un taux de par­ti­ci­pa­tion de 70%. Ils sont donc les deux seuls syn­di­cats repré­sen­ta­tifs dans le corps des infir­miè­res de l’Education Nationale et de l’ensei­gne­ment supé­rieur.

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