Stress et entreprises : appuyer là où cela fait mal !

25 février 2010

Le minis­tère du Travail a publié sur son site Internet, puis retiré, une liste des entre­pri­ses mal notées en matière de pré­ven­tion du stress.

Xavier Darcos a eu raison de repren­dre une pra­ti­que exis­tante depuis long­temps ! Les États-Unis pra­ti­quent le "Name and Shame" depuis des années, selon les tra­vaux du BIT et de M. Eskenazy.

Cette démar­che a fait ses preu­ves. Elle est néces­saire devant l’atonie des entre­pri­ses, malgré l’una­ni­mité des signa­tu­res de l’accord natio­nal inter­pro­fes­sion­nel sur le stress au tra­vail du 2 juillet 2008 et son exten­sion en avril 2009.

L’ini­tia­tive de Xavier Darcos a permis de faire bouger les choses. La pre­mière publi­ca­tion de cette "liste" a pro­vo­qué la colère de cer­tains employeurs, mais également de cer­tains syn­di­ca­lis­tes, fort étonnés de voir l’entre­prise dans laquelle ils tra­vaillent clas­sée en "vert" alors que cette der­nière n’a engagé aucune dis­cus­sion à ce jour. Étonnant !

La publi­ca­tion de cette liste est néces­saire, elle permet de pro­vo­quer la négo­cia­tion.

Hélas ! le minis­tre a retiré la liste : espé­rons que c’est pour l’actua­li­ser, sous peine de ne plus être cré­di­ble. La CFE-CGC exige donc son actua­li­sa­tion rapide, en rap­port avec la réa­lité des actions sur le ter­rain.

Le ser­vice com­mu­ni­ca­tion CFE-CGC

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