Au Québec les « Infirmières Praticiennes Spécialisées deviennent une priorité »

12 avril 2010

Alors qu’en France on com­mence tout juste à parler de « pra­ti­ques avan­cées » et de « coo­pé­ra­tion entre pro­fes­sion­nels de santé », au Québec c’est déja une réa­lité, grace à l’Ordre des infir­miè­res.
En France la pers­pec­tive est de cons­ti­tuer des pro­fes­sion­nel­les de niveau master (infir­miè­res cli­ni­cien­nes, infir­miè­res spé­cia­lis­tes cli­ni­ques), ayant un niveau de com­pé­ten­ces inter­mé­diaire entre l’IDE à bac + 3 et le méde­cin à bac + 9, reconnues et payées comme telles.

Communiqué OIIQ du 30 mars 2010 :

L’Ordre des infir­miè­res et infir­miers du Québec (OIIQ) se réjouit que le gou­ver­ne­ment du Québec iden­ti­fie les infir­miè­res pra­ti­cien­nes spé­cia­li­sées (IPS) comme levier pour main­te­nir l’acces­si­bi­lité aux soins de santé. « Il s’agit d’une déci­sion gou­ver­ne­men­tale très atten­due et impor­tante pour la popu­la­tion du Québec », indi­que la pré­si­dente de l’OIIQ, Gyslaine Desrosiers.

Au cours des der­niè­res années, et plus par­ti­cu­liè­re­ment au cours des der­niers mois, l’OIIQ a défendu énergiquement la néces­sité que le gou­ver­ne­ment du Québec finance les postes d’IPS afin que ces nou­vel­les pro­fes­sion­nel­les de la santé exer­cent en grand nombre, dans toutes les régions du Québec.

Dans l’annexe au budget, inti­tu­lée « Vers un sys­tème de santé plus per­for­mant et mieux financé », il est écrit que le gou­ver­ne­ment entend assu­rer « le sou­tien à la for­ma­tion et au déve­lop­pe­ment de la pro­fes­sion d’infir­mière spé­cia­li­sée de même qu’à son inté­gra­tion dans le milieu cli­ni­que ». « Ainsi, le Québec prend le virage déjà mis en place dans les autres pro­vin­ces cana­dien­nes et cette orien­ta­tion per­met­tra un rat­tra­page long­temps espéré », affirme madame Desrosiers.

Par ailleurs, la pré­si­dente de l’OIIQ sous­crit à la mise en place d’un fonds dédié à la santé et consi­dère qu’il s’agit d’une solu­tion réa­liste et rai­son­na­ble. « Par ce fonds, le gou­ver­ne­ment se donne les moyens de mettre de l’avant de nou­vel­les mesu­res qui pour­ront sou­te­nir le réseau public de la santé et mieux répon­dre aux besoins crois­sants de la popu­la­tion », ajoute la pré­si­dente.

L’Ordre des infir­miè­res et infir­miers du Québec a pour man­dats de pro­mou­voir une pra­ti­que infir­mière de qua­lité et de contri­buer au main­tien des com­pé­ten­ces des infir­miè­res.

Source : http://www.oiiq.org/publi­ca­tions/com­mu­ni­ques.asp?no=269&annee=

Partager l'article
     



Rechercher sur le site


Dialoguer avec nous sur Facebook
Nous suivre sur Twitter
Nous suivre sur LinkedIn
Suivre notre Flux RSS

Déclasser les sciences infirmières, c’est affaiblir la santé publique

Une décision administrative peut parfois révéler une vision politique. C’est le cas du choix (…)

Universités d’Hiver de l’HAD : IA, éthique et sens du soin

Participer ce mercredi 10 décembre aux Universités d’Hiver de l’HAD a été un vrai moment de (…)

Intérim infirmier : la fausse solution qui masque la vraie crise du soin

Limiter l’intérim pour les jeunes infirmiers serait, dit-on, une mesure de « sécurité ». (…)

Élection du nouveau Conseil National du syndicat infirmier SNPI

Le Syndicat National des Professionnels Infirmiers (SNPI CFE-CGC) a procédé, lors de son (…)

Contribution du SNPI : Projet d’arrêté “Actes et soins infirmiers”

L’arrêté relatif aux actes infirmiers constitue un moment déterminant pour donner effet à la loi (…)

Arrêté “Actes et soins infirmiers” : pourquoi le SNPI demande une réécriture ambitieuse

Le projet d’arrêté définissant les actes infirmiers devait permettre de mettre enfin en (…)