Conditions d’exonération de la TVA des actes de médecine et de chirurgie esthétique
1er septembre 2013
Pour pouvoir être exonérés de taxe sur la valeur ajoutée (TVA), les actes de médecine et de chirurgie esthétique doivent :
d’une part, être effectués par des praticiens intervenant dans le cadre légal et réglementé de la médecine (article 261 du code général des impôts),
d’autre part, poursuivre une finalité thérapeutique, comme l’a précisé la Cour de justice de l’Union européenne (arrêt n° 91/12 du 21 mars 2013).
Les actes de chirurgie esthétique sans visée reconstructrice ou thérapeutique n’entrent pas dans le champ des prestations couvertes par l’assurance maladie. L’administration refuse donc l’exonération de TVA pour les actes de médecine esthétique non remboursés par l’assurance maladie.
Cette position a été validée par le Conseil d’État (arrêt n° 363118 du 5 juillet 2013) : seuls les actes de médecine et de chirurgie esthétique pris en charge par l’assurance maladie, partiellement ou totalement, peuvent bénéficier d’une exonération de TVA : http://www.legifrance.gouv.fr/affichJuriAdmin.do?oldAction=rechJuriAdmin&idTexte=CETATEXT000027666375&fastReqId=1764216514&fastPos=1