Conférence-débat sur le temps de travail
16 mars 2016
Conférence-débat sur le temps de travail à Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne ce mercredi 16 mars, à 20h, Amphi 2B, au centre Panthéon (entrée rue Cujas ou 12 place du Panthéon) avec Thierry Amouroux, Guillaume Duval et Laurent Gamet. https://www.facebook.com/events/1397527527212635/
Lors de ce débat organisé par l’Association Nouvelles Agoras, vous pourrez échanger avec :
– Guillaume Duval : Rédacteur en chef du mensuel Alternatives Économiques. Son magazine a le mois dernier consacré un dossier au plan emploi. Au cours de ses écrits, il s’est plusieurs fois positionné pour la réduction du temps de travail et pourra donc nous éclairer sur le bilan des 35 heures et l’opportunité d’une réduction du temps de travail.
– Laurent GAMET, maître de conférences en droit social à l’université Paris-Est Créteil (Paris 12) et avocat-associé chez Flichy Grangé. Auteur de nombreux ouvrages sur le droit social, son expertise sera nécessaire afin de comprendre quel temps de travail s’applique légalement aujourd’hui et quel temps de travail sera applicable demain dans le cadre de l’actuel de projet de loi sur le droit du travail.
– Thierry AMOUROUX, secrétaire général du Syndicat National des Professionnels Infirmiers. Confronté au quotidien à la question du temps de travail et ses conséquences, nous partagera un point de vue de professionnel sur cette question.
Les politiques de réduction du temps de travail s’inscrivent dans un processus historique, qui nous a permis de mieux partager l’emploi, de concilier plus facilement vie privée et vie professionnelle sans que la productivité au travail en soit amoindri.
Aujourd’hui, face à un chômage de masse et à la dégradation des conditions de travail, la question du temps de travail fait l’objet de nombreux débats parce qu’elle touche à l’organisation même de notre société. Cause d’un manque de compétitivité pour certains, solution au chômage pour d’autres, la baisse du temps de travail doit faire l’objet d’un débat public afin d’affirmer qu’elle place nous souhaitons donner au travail dans notre société.