Congé pour enfants malades en secteur privé

5 janvier 2011

L’ Article 61 de la Convention Collective Unifiée CCU pré­cise : Congé pour enfants mala­des
Tout sala­rié ayant un ou plu­sieurs enfants à charge âgés de moins de 16 ans, béné­fi­ciera pour ceuxci, en cas de mala­die ou d’acci­dent cons­taté par cer­ti­fi­cat médi­cal, d’un congé par année civile déter­miné selon les moda­li­tés ci-des­sous :
 un ou deux enfants : 12 jours ouvra­bles par sala­rié ou pour l’ensem­ble du couple.
 à partir du troi­sième enfant, il sera fait appli­ca­tion de l’arti­cle L.122-28-8 du Code du tra­vail, si ces dis­po­si­tions s’avè­rent plus favo­ra­bles que celles de l’alinéa ci-dessus.

Les trois pre­miers jours ouvra­bles de l’ensem­ble de ces jours de congés par année civile seront rému­né­rés comme temps de tra­vail.

Ces jours pour enfants mala­des sont consi­dé­rés pour leur tota­lité comme temps de tra­vail effec­tif pour le calcul des congés payés.

Code du tra­vail Articles L 122-28-8 du code du tra­vail

 3 jours / an si l’enfant est âgé de moins de 16 ans
 5 jours / an si l’enfant est âgé de moins d’un an ou si le sala­rié assume seul la charge de trois enfant ou plus, âgés de moins de 16 ans

FEHAP

11.02 - CONGE POUR SOIGNER UN ENFANT MALADE

Sans pré­ju­dice de l’appli­ca­tion des dis­po­si­tions léga­les, une auto­ri­sa­tion d’absence est accor­dée sur jus­ti­fi­ca­tion médi­cale au sala­rié dont tout enfant ou celui de son conjoint, âgé de moins de treize ans, tombe malade, dès lors que le conjoint sala­rié n’en béné­fi­cie pas simul­ta­né­ment.

Cette auto­ri­sa­tion d’absence est limi­tée à quatre jours par enfant concerné et par année civile. La durée maxi­mum de l’auto­ri­sa­tion d’absence est pro­por­tion­nelle au nombre d’enfants concer­nés ; elle peut être uti­li­sée en une ou plu­sieurs fois pour un seul ou plu­sieurs de ces enfants.

Pour les enfants reconnus han­di­ca­pés par l’ins­tance habi­li­tée par les textes légaux et régle­men­tai­res, la limite d’âge est portée de treize à vingt ans.

Ces absen­ces auto­ri­sées sont rému­né­rées comme temps de tra­vail effec­tif.

Pour l’attri­bu­tion des jours de congés prévus ci-dessus, le (la) concu­bin(e) est assi­milé(e) au conjoint, sous réserve de jus­ti­fier le concu­bi­nage par une décla­ra­tion sur l’hon­neur. Il en est de même pour le (la) sala­rié(e) qui a conclu un Pacte Civil de Solidarité sous réserve d’en jus­ti­fier l’exis­tence.

CLCC Centres de lutte contre le cancer

2.4.3.4. Absences liées aux char­ges de famille (Modifié par ave­nant n° 2000-01 du 30 mai 2000 et par ave­nant n° 2002-02 du 1er octo­bre 2002)

Le sala­rié ayant 9 mois d‘ancien­neté béné­fi­cie, en tant que de besoin, au moment de l‘événement, d‘auto­ri­sa­tions d‘absen­ces rému­né­rées selon les condi­tions sui­van­tes :
 6 jours calen­dai­res et par an en cas d’hos­pi­ta­li­sa­tion d’un enfant de moins de 16 ans et 20 ans pour un enfant han­di­ca­pés ;
 4 jours calen­dai­res et par an pour la mala­die d’un enfant de moins de 14 ans et 20 ans pour un enfant han­di­ca­pés.

Un pla­fond est fixé à 12 jours par famille et par an.

4 jours sup­plé­men­tai­res seront accor­dés, selon les mêmes condi­tions, en cas d’enfant han­di­capé, titu­laire d’une carte d’inva­li­dité de 80 %.

Un cer­ti­fi­cat médi­cal devra être pré­senté au retour.

De plus, 2 heures seront accor­dées pour la ren­trée sco­laire d’un ou plu­sieurs enfants de moins de 12 ans, et sans limite d’âge pour les enfants han­di­ca­pés.

Lorsque les 2 parents sont sala­riés du même centre, les auto­ri­sa­tions ne se cumu­lent pas.

Des faci­li­tés sup­plé­men­tai­res et, notam­ment, des absen­ces avec pos­si­bi­li­tés de récu­pé­ra­tion, seront accor­dées chaque fois que le sala­rié en fait la demande avec jus­ti­fi­ca­tion. Ces jour­nées sup­plé­men­tai­res pour­ront être également décomp­tées du compte épargne temps.

Partager l'article
     

Rechercher sur le site


Dialoguer avec nous sur Facebook
Nous suivre sur Twitter
Nous suivre sur LinkedIn
Suivre notre Flux RSS

Loi infirmière : sans les décrets, l’accès aux soins reste bloqué

Loi infirmière : merci pour la loi, mais sans les décrets, les patients attendront. Car une loi (…)

Quelle partie du rôle propre infirmier peut être confiée à une aide-soignante ?

Depuis l’entrée en vigueur du décret n° 2021-980 du 23 juillet 2021, le périmètre d’intervention (…)

Des médicaments dans l’eau, et personne pour les filtrer ?

L’eau du robinet contient aujourd’hui plus de résidus médicamenteux que de pesticides. Et tout (…)

Oxyde d’éthylène : l’ombre toxique de la stérilisation plane sur les soignants

La stérilisation sauve des vies. Mais quand elle empoisonne ceux qui soignent, qui protège les (…)

Formation infirmière : la France choisit l’impasse pendant que le monde avance

Mieux formés, les infirmiers sauvent plus de vies. C’est prouvé, documenté, validé. Mais la (…)

Partout où la guerre détruit, les soins reconstruisent

La paix ne commence pas dans les traités, mais dans les gestes quotidiens. C’est l’un des (…)