Détection précoce de la maltraitance envers les personnes âgées

20 mars 2015

Le 25 mars pro­chain, le Secrétariat inter­na­tio­nal des infir­miè­res et infir­miers de l’espace fran­co­phone (SIDIIEF) vous invite à assis­ter à l’une de ses Grandes Conférences en ligne, qui aura pour thème « La détec­tion pré­coce de la mal­trai­tance envers les per­son­nes âgées ».

La confé­ren­cière invi­tée, Delphine Roulet Schwab, est pro­fes­seure à l’Institut et Haute École de la Santé La Source (Lausanne, Suisse). Son exposé pour­sui­vra les trois objec­tifs sui­vants :
 Définir la mal­trai­tance envers les per­son­nes âgées et ses carac­té­ris­ti­ques.
 Exposer les enjeux liés à la détec­tion pré­coce de la mal­trai­tance envers les aînés.
 Discuter de la res­pon­sa­bi­lité et du rôle des infir­miè­res et infir­miers dans la détec­tion pré­coce de la mal­trai­tance envers les per­son­nes âgées, à partir notam­ment de l’expé­rience déve­lop­pée en Suisse romande.

En par­ti­ci­pant aux Grandes Conférences en ligne du SIDIIEF, vous obtien­drez une attes­ta­tion de for­ma­tion conti­nue vali­dée par l’Institut et la Haute école de la santé La Source, de Lausanne (Suisse). Cette for­ma­tion est reconnue par l’OIIQ.

Dans le contexte mon­dial du vieillis­se­ment de la popu­la­tion, la détec­tion pré­coce des situa­tions de mal­trai­tance envers les aînés cons­ti­tue un défi majeur. Selon l’OMS Région Europe, jusqu’à 25 % des per­son­nes âgées dépen­dan­tes seraient vic­ti­mes de mal­trai­tance.

Toutefois, la plu­part de ces situa­tions res­tent dans l’ombre. Le repé­rage pré­coce des aînés en situa­tion de mal­trai­tance est essen­tiel pour assu­rer leur sécu­rité et leur suivi par le réseau médico-social, et limi­ter ainsi les réper­cus­sions sur la santé.

En raison de leur proxi­mité avec les patients âgés, les infir­miè­res et les infir­miers ont une res­pon­sa­bi­lité dans le repé­rage des cas de mal­trai­tance. Leur capa­cité de détec­tion appa­raît tou­te­fois comme limi­tée. Il importe qu’ils soient sen­si­bi­li­sés à cette ques­tion, mais aussi qu’ils dis­po­sent de condi­tions orga­ni­sa­tion­nel­les struc­tu­ran­tes et d’outils adé­quats.

C’est dans cette pers­pec­tive que l’ini­tia­tive a été prise en Suisse romande de tra­duire, d’adap­ter cultu­rel­le­ment et de tester dans dif­fé­rents milieux de soins un outil de dépis­tage pré­coce.

Programme et ins­crip­tion : http://gran­des­confe­ren­ces­si­diief.org/pro­gram­ma­tion-detec­tion-pre­coce-mal­trai­tance-per­son­nes-agees/

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