Donnez votre opinion sur les futurs vaccins COVID19

22 novembre 2020

Le débat sur la vac­ci­na­tion contre le COVID19 est lancé, avec des réti­cen­ces liées au béné­fice/risque, aux délais de réa­li­sa­tion et de pro­duc­tion.

Afin d’anti­ci­per les inten­tions des Français en matière de vac­ci­na­tion contre le COVID-19, Santé publi­que France, l’INSERM et le CNRS lan­cent une enquête en popu­la­tion géné­rale visant à mieux com­pren­dre l’adop­tion des mesu­res de pro­tec­tion et mesu­rer l’accep­ta­bi­lité à la vac­ci­na­tion contre le COVID-19 dans la popu­la­tion adulte âgée de 18 à 64 ans. Le Syndicat National des Professionnels Infirmiers vous invite à répon­dre au ques­tion­naire en ligne (il prend envi­ron 15 minu­tes pour véri­ta­ble­ment vous lais­ser vous expri­mer sur les divers scé­na­rios) : http://sur­veyd.bilendi.com/survey/self­serve/53b/g001/bva?COVID=2# ?

En Allemagne, oppo­sés à l’idée d’un vaccin obli­ga­toire, les experts ont défini trois grou­pes prio­ri­tai­res :
 « les indi­vi­dus pré­sen­tant un risque signi­fi­ca­tif de déve­lop­per une forme grave ou mor­telle de la mala­die, que ce soit à cause de leur âge ou de la fra­gi­lité de leur état de santé ».
 les soi­gnants et les employés des mai­sons de retraite, autre­ment dit tous ceux étant amenés à côtoyer des per­son­nes par­ti­cu­liè­re­ment vul­né­ra­bles.
 « les indi­vi­dus qu’il convient de pro­té­ger parce qu’ils occu­pent des fonc­tions par­ti­cu­liè­re­ment impor­tan­tes pour le reste de la col­lec­ti­vité et qu’ils sont dif­fi­ci­le­ment rem­pla­ça­bles ». Sont notam­ment cités « les per­son­nels tra­vaillant dans l’admi­nis­tra­tion de la santé, les mem­bres de la police et des ser­vi­ces de sécu­rité, les pom­piers et les ensei­gnants ».

Sur les 48 can­di­dats-vac­cins actuel­le­ment en essais cli­ni­ques sur l’homme, seuls onze sont entrés dans la phase 3, selon l’Organisation mon­diale de la santé :
 Les deux plus avan­cés sont ceux à ARN mes­sa­ger de Pfizer/BioNtech, et de Moderna.
 Plusieurs can­di­dats misent sur la tech­no­lo­gie du virus inac­tivé : Sinovac et Sinopharm, deux labo­ra­toi­res chi­nois, et la société indienne Bharat bio­tech.
 Les vac­cins à vec­teur viral uti­li­sent, quant à eux, un autre virus peu viru­lent, trans­formé pour y ajou­ter une partie du virus res­pon­sa­ble du Covid-19. C’est le cas des recher­ches menées par le groupe anglo-sué­dois AstraZeneca et l’uni­ver­sité d’Oxford, l’amé­ri­cain Johnson & Johnson, la société chi­noise CanSino Biological, ainsi que Spoutnik V, déve­loppé par le Centre de recher­ches en épidémiologie Gamaleïa, avec le minis­tère russe de la Défense.
 Enfin, la bio­tech amé­ri­caine Novavax mise sur le vaccin à pro­téine recom­bi­nante.

Chiffres clés, inter­views d’experts, ques­tions-répon­ses, outils de pré­ven­tion...tout savoir sur le coro­na­vi­rus (SARS-CoV-2), COVID-19, son évolution en France et dans le Monde : https://www.san­te­pu­bli­que­france.fr/dos­siers/coro­na­vi­rus-covid-19

Voir également (arti­cle du 08.10.12) https://www.vidal.fr/actua­li­tes/25914-vac­cins-contre-la-covid-19-un-point-sur-les-essais-de-phase-iii-en-cours.html

Le risque de mala­die aggra­vée asso­ciée à la vac­ci­na­tion (VAED) existe bel et bien dans la COVID-19 (comme en témoi­gnent les tra­vaux sur les vac­cins contre le SRAS). La sur­veillance risque d’être rendue com­plexe par plu­sieurs fac­teurs, dont le délai consi­dé­ra­ble habi­tuel­le­ment cons­taté entre la vac­ci­na­tion et la VAED (au moins 2 ans pour la dengue, par exem­ple) :
https://www.vidal.fr/actua­li­tes/26105-vac­cins-contre-la-covid-19-doit-on-s-inquie­ter-du-risque-de-mala­die-aggra­vee-chez-les-per­son­nes-vac­ci­nees.html

Partager l'article
     

Rechercher sur le site


Dialoguer avec nous sur Facebook
Nous suivre sur Twitter
Nous suivre sur LinkedIn
Suivre notre Flux RSS

Oxyde d’éthylène : l’ombre toxique de la stérilisation plane sur les soignants

La stérilisation sauve des vies. Mais quand elle empoisonne ceux qui soignent, qui protège les (…)

Formation infirmière : la France choisit l’impasse pendant que le monde avance

Mieux formés, les infirmiers sauvent plus de vies. C’est prouvé, documenté, validé. Mais la (…)

Partout où la guerre détruit, les soins reconstruisent

La paix ne commence pas dans les traités, mais dans les gestes quotidiens. C’est l’un des (…)

Redéfinir l’infirmière, c’est refonder la santé

À quoi reconnaît-on une infirmière ? Par la blouse ? Les soins prodigués au chevet ? Trop (…)

Ratios infirmiers : une exigence mondiale, un combat syndical, une loi en attente

Tout le monde le reconnaît désormais : la qualité des soins dépend de la présence suffisante (…)

Le SNPI au Congrès mondial du CII, sous le signe du pouvoir infirmier

Du 9 au 13 juin 2025, la communauté infirmière internationale se donne rendez-vous à Helsinki, (…)