Santé au travail : une occasion ratée de dialogue social

11 juillet 2011

Le Sénat consacre la prise en main par les employeurs

Les employeurs qui ont un lobby très effi­cace auprès de la majo­rité par­le­men­taire, ont réussi à faire se déju­ger les séna­teurs qui avaient voté par deux fois la ges­tion réel­le­ment pari­taire de la méde­cine du tra­vail, en novem­bre et en jan­vier der­niers.

La ges­tion pari­taire de la santé au tra­vail aurait pu être une occa­sion de dia­lo­gue social mais, mani­fes­te­ment c’est cela que l’on a voulu éviter avec cette réforme de la santé au tra­vail.

Les employeurs ont réussi non seu­le­ment à conser­ver le pou­voir dans les conseils d’admi­nis­tra­tion des ser­vi­ces de santé au tra­vail, mais l’ont établi dans la direc­tion des ser­vi­ces et des méde­cins par l’inter­mé­diaire du direc­teur de ser­vice qui suivra le conseil à pré­do­mi­nance patro­nale.

Mieux encore, les employeurs ont réussi à ins­crire dans la loi leurs indem­ni­tés de pré­sence au conseil d’admi­nis­tra­tion !

La CFE-CGC ne peut approu­ver ces dis­po­si­tions et pré­pare un nou­veau texte qu’elle sou­met­tra au futur Parlement issu des scru­tins 2011-2012.

Communiqué confé­dé­ral du 11.07.11

Partager l'article