Soignants obligés de travailler avec PCR+

23 avril 2021

Actualisation des règles d’éviction des professionnels de santé positifs à la Covid-19, travaillant en ES ou ESMS (au 6 avril 2021) pour encadrer "scientifiquement" la mise en danger des patients fragiles, exposés à des soignants en phase de contamination, telle qu’elle se pratique par les directions depuis nos premières alertes en octobre 2020.

Dans son avis du 2 avril 2021, le Haut conseil de la santé publi­que for­mule des recom­man­da­tions adap­tant la conduite à tenir concer­nant l’éviction des pro­fes­sion­nels de santé posi­tifs au SARS-COV2 tra­vaillant en établissements de santé ou établissements médico-sociaux (Actualisation de l’avis du 3 février 2021).

Professionnels vac­ci­nés asymp­to­ma­ti­ques posi­tifs

Il est désor­mais prévu la pos­si­bi­lité de main­tien en exer­cice des pro­fes­sion­nels venant d’être diag­nos­ti­qués posi­tifs à SARS-CoV-2, asymp­to­ma­ti­ques et :
 ayant reçu un schéma vac­ci­nal com­plet
 ou n’ayant pas reçu un schéma vac­ci­nal com­plet mais ayant un anté­cé­dent de Covid- 19 (avec une forme symp­to­ma­ti­que) sur­venu plus de 15 jours et moins de 6 mois avant la réa­li­sa­tion du test diag­nos­ti­que posi­tif de l’épisode actuel d’infec­tion par SARS CoV-2 et non immu­no­dé­pri­més.

Ce main­tien en fonc­tion est condi­tionné aux cas de ten­sion hos­pi­ta­lière et de risque de rup­ture de l’offre de soins ou médico-sociale afin d’assu­rer la sécu­rité des soins. Il convient de res­pec­ter stric­te­ment les mesu­res bar­riè­res, en par­ti­cu­lier la limi­ta­tion des inte­rac­tions socia­les lors des pauses et des repas.

Professionnels non vac­ci­nés et posi­tifs à la Covid-19 ou pro­fes­sion­nels vac­ci­nés et symp­to­ma­ti­ques

S’agis­sant des pro­fes­sion­nels non ou incom­plè­te­ment vac­ci­nés, posi­tifs à la Covid-19, ils font l’objet d’une mesure d’évic­tion pro­fes­sion­nelle pour une durée de 10 jours.

S’agis­sant des pro­fes­sion­nels venant d’être diag­nos­ti­qués posi­tifs à SARS-CoV-2, pauci-symp­to­ma­ti­que ou symp­to­ma­ti­que et ayant reçu un schéma vac­ci­nal com­plet ou n’ayant pas reçu un schéma vac­ci­nal com­plet mais ayant un anté­cé­dent de Covid-19 sur­venu plus de 15 jours et moins de 6 mois avant la réa­li­sa­tion du test diag­nos­ti­que posi­tif de l’épisode actuel d’infec­tion par SARS CoV-2, ils font l’objet d’une mesure d’éviction pro­fes­sion­nelle pour une durée de 10 jours.

Professionnels « cas contacts »

La doc­trine pré­cé­dente est main­te­nue, l’évic­tion du pro­fes­sion­nel ne doit pas être sys­té­ma­ti­que sauf :
 s’il devient symp­to­ma­ti­que,
 ou en cas de doute sur la pos­si­bi­li­té du soi­gnant à res­pec­ter les mesu­res bar­riè­res.

Le pro­fes­sion­nel contact main­tenu en poste doit pra­ti­quer une auto-sur­veillance de son état de santé et bé­né­fi­cier d’un pré­lè­ve­ment naso­pha­ryn­gé.

Covid-19 : adap­ta­tion des recom­man­da­tions d’éviction pour les pro­fes­sion­nels en établissements de santé ou en EMS
https://www.hcsp.fr/explore.cgi/avis­rap­ports­do­maine?clefr=999

Partager l'article
     

Rechercher sur le site


Dialoguer avec nous sur Facebook
Nous suivre sur Twitter
Nous suivre sur LinkedIn
Suivre notre Flux RSS

Le SNPI représente la France au Congrès Global Nurses United 2025

À San Francisco, la voix des infirmières françaises a résonné parmi 2.300 militantes venus de 29 (…)

80 ans de Sécurité sociale : il est temps d’un Plan Marschall pour la santé, financé par la taxe Zucman

Combien de temps encore la Sécurité sociale pourra-t-elle compenser les fractures du système de (…)

Tribune COVID : un déficit de prévention

Un désarmement prématuré face à la pandémie “Après le covid…” Cette expression, désormais (…)

Plaies et cicatrisation : une expertise infirmière réaffirmée par l’ONI

Plaies et cicatrisation : la loi existe, mais son application se fait toujours attendre ! Deux (…)

Définition officielle de la consultation infirmière ONI

Une avancée historique pour l’accès aux soins ! L’Ordre National des Infirmiers a adopté la (…)

Médicaments à prix prohibitifs : le SNPI soutient l’alerte de l’UFC-Que Choisir

Quand un seul anticancéreux pèse plus de 2 milliards d’euros en 2024 et 5,2 % des dépenses de (…)