Canada et infirmières de pratiques avancées

24 novembre 2012

Les infir­miè­res pra­ti­cien­nes spé­cia­li­sées (IPS) réa­li­sent le suivis de patients atteints de mala­dies chro­ni­ques, pres­cri­vent cer­tains médi­ca­ments, font des ajus­te­ments et renou­vel­le­ments de la médi­ca­tion, pro­cè­dent à des exa­mens gyné­co­lo­gi­ques, des suture de plaies, des drai­na­ges d’abcès.

« Nous devons suivre, bien sûr, des lignes direc­tri­ces. Par exem­ple, nous ne pou­vons pas pres­crire les anti­dé­pres­seurs et les médi­ca­ments uti­li­sés pour trai­ter les mala­dies chro­ni­ques, mais nous pou­vons faire le renou­vel­le­ment et ajus­ter la poso­lo­gie », pré­cise Christelle Goulet D’Onofrio, IPS en soins de pre­mière ligne au Centre de santé et de ser­vi­ces sociaux (CSSS) Drummond, depuis un an et demi, après un Master en scien­ces infir­miè­res de l’Université du Québec (UQTR).

Les IPS offrent des soins qui étaient aupa­ra­vant pro­di­gués uni­que­ment par des méde­cins. Le but n’est pas de pren­dre leur place, mais bien de tra­vailler en par­te­na­riat et en com­plé­men­ta­rité avec eux. Depuis la créa­tion de cette fonc­tion en 2007, le Québec compte 156 IPS en soins de pre­mière ligne (sur 10.000 infir­miè­res qui exer­cent en soins de pre­mière ligne). Le gou­ver­ne­ment va créer 500 postes d’ici 2019.

Les infir­miè­res pra­ti­cien­nes spé­cia­li­sées (IPS) s’attar­dent sur la façon dont la mala­die influe sur la vie quo­ti­dienne du patient et de sa famille et elles offrent des conseils pour mener une vie saine et sur les façons de gérer la mala­die chro­ni­que. L’infir­mière pra­ti­cienne est une éducatrice et une cher­cheuse que les autres mem­bres de l’équipe de soins peu­vent consul­ter.

Source : http://www.jour­na­lex­press.ca/Soci%C3%A9t%C3%A9/Sant%C3%A9/2012-11-18/arti­cle-3122656/Les-super­in­fir­mie­res-plus-que-jamais-essen­tiel­les/1

Pour plus d’infor­ma­tions :
 http://www.syn­di­cat-infir­mier.com/Quebec-500-postes-d-infir­mie­res.html
 http://www.aipsq.com/infos/liens-pra­ti­ques.php

Principales uni­ver­si­tés qué­bé­coi­ses offrant les pro­gram­mes de for­ma­tion pour l’IPS
 Cardiologie : Université Laval, Université de Montréal
 Néonatalogie : Université McGill
 Néphrologie : Université Laval, Université de Montréal
 Soins de 1ère ligne : Université Laval, Université de Montréal, Université McGill, Université de Sherbrooke, Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (pro­gramme conjoint avec McGill), Université du Québec à Trois-Rivières (pro­gramme conjoint avec Université de Montréal)

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