Comité de suivi LMD des IADE 09.10.12
21 janvier 2013
Synthèse de la première réunion du « Comité de suivi LMD des Infirmiers Anesthésistes Diplômés d’Etat » le 9 octobre 2012
Ordre du jour de la séance :
Présentation du rapport de l’AERES http://www.aeres-evaluation.fr/Publications/Analyse-des-evaluations-etudes/Rapports-d-etudes ;
Etat des lieux du conventionnement ;
Définition d’indicateurs de suivi relatifs à la mise en œuvre du programme réingénié,
Définition d’indicateurs de suivi relatifs aux résultats des étudiants ;
Le représentant de l’AERES considère qu’il faut faire travailler le comité de suivi. A ce titre, il précise qu’il est possible d’optimiser l’équilibre théorique/clinique en faisant en sorte que les stages soient le plus formateur possible avec l’idée du compagnonnage. Il considère enfin que développer l’autoformation et réduire les 60 heures d’anglais sont des pistes à envisager.
Voir également : http://www.syndicat-infirmier.com/Master-IADE-rapport-de-l-AERES.html
La représentante du CEEIADE dresse le bilan de l’enquête menée auprès des 28 écoles. -Elle constate que toutes les écoles déplorent un manque de temps pour la mise en place optimale du nouveau référentiel.
Certaines écoles rencontrent des difficultés à faire appel aux universitaires.
Les formateurs des écoles considèrent que certains enseignements sont parfois un peu trop éloignés des pratiques professionnelles (nano pharmacologie par exemple).
De plus, elle fait écho du ressenti des formateurs IADE qui craignent que les fondamentaux de l’anesthésie soient trop concentrés sur les semestres 1 et 2.
Enfin, elle rapporte les craintes de certains directeurs qui redoutent de ne pas trouver en nombre suffisant des lieux pour le stage « recherche » ou pour le stage « douleur ».
En revanche, l’enquête du CEEIADE fait remonter que le rapprochement entre écoles et lieux de stage est accueilli très favorablement par les différents acteurs.
Le nouveau programme IADE issu de l’arrêté du 23 juillet 2012 est mis en œuvre dans les écoles depuis la rentrée d’octobre 2012.
La DGOS a retenu 4 types d’indicateurs de suivi afin de suivre régulièrement la mise en œuvre de la réforme et de recenser les difficultés rencontrées par les écoles.
des indicateurs de gouvernance visant à connaître l’avancement du conventionnement ;
des indicateurs de pédagogie portant notamment sur l’intervention des universitaires dans l’enseignement, la coordination de l’école avec les lieux de stage et la formation des formateurs ;
des indicateurs de moyens afin de valoriser les éventuelles mutualisations initiées par les écoles ;
des indicateurs de vie étudiante permettant de recenser le nombre d’étudiants bénéficiant d’une carte d’étudiant, ayant accès aux prestations du CROUS et aux services universitaires.
La représentante de la DGOS présente la fiche enquête qui a pour objectif de disposer d’informations précises sur les écoles à travers 3 indicateurs :
la cohorte initiale de l’école et à travers deux items « la capacité d’accueil de chaque école » et « le nombre d’étudiants primo-inscrits en 1ère année ».
l’évolution de la cohorte : cet indicateur comporte des items tels que « le nombre d’étudiants admis en 2ème année », « le nombre d’étudiants ayant interrompu la formation » (1ère année et 2ème année), « le nombre d’étudiants exclus » (1ère année et 2ème année)…
les résultats au DEIADE : le renseignement de cet indicateur se décline à travers 3 items : « le nombre d’étudiants admis à se présenter au jury du DE », « le nombre d’étudiants admis suite au jury du DE » et enfin « le nombre d’étudiants non admis suite au jury du DE ».
La représentante de la DGOS, Madame LENOIR-SALFATI, indique qu’il n’y aura pas de reconnaissance systématique au grade de master des anciens diplômés. Elle explique que les anciens diplômés disposent du même champ d’exercice que les futurs diplômés. Elle rappelle que c’est le diplôme d’Etat qui donne le droit d’exercer la profession et non le grade de master. Enfin, pour les infirmiers anesthésistes qui souhaiteraient intégrer une formation universitaire, il leur est tout à fait possible de s’inscrire à l’université en faisant leur expérience via le mécanisme de la validation des acquis professionnels (VAP).
La représentante de la CPU s’engage à formaliser un document ayant pour objet de décrire les modalités d’inscription à l’université pour les infirmiers anesthésistes souhaitant concrétiser un projet universitaire.