Simplifions les vaccinations !

27 avril 2024

La HAS entend s’appuyer sur des «  âges-clés  » de la #vac­ci­na­tion pour donner du sens au calen­drier #vac­ci­nal afin de le rendre simple et intel­li­gi­ble par tous.

Le syn­di­cat natio­nal des pro­fes­sion­nels #in­fir­miers SNPI sou­tien cette posi­tion, face au manque d’appro­pria­tion du calen­drier vac­ci­nal. L’objec­tif, en sim­pli­fiant par tran­che d’âge à chaque fois que c’est pos­si­ble, est de per­met­tre à chaque #ci­toyen d’être lui-même actif dans le suivi de ses vac­ci­na­tions.

En cette semaine euro­péenne de la vac­ci­na­tion, faites une expé­rience, deman­dez aux per­son­nes que vous croi­sez s’ils savent s’ils sont à jour de leurs vac­cins. Dans la majo­rité des cas, vos inter­lo­cu­teurs vous répon­dront par la néga­tive. Et ils seront encore plus en dif­fi­culté si vous leur deman­dez contre quel­les mala­dies et à quel moment il est recom­mandé de se faire vac­ci­ner. Cette incer­ti­tude des per­son­nes sur leur propre statut vac­ci­nal et sur les #vac­cins recom­man­dés joue un rôle majeur, aux côtés d’autres fac­teurs, pour expli­quer l’insuf­fi­sance de la cou­ver­ture vac­ci­nale chez les ado­les­cents et jeunes adul­tes ainsi que les per­son­nes de 65 ans et plus en France.

Le calen­drier vac­ci­nal est com­pli­qué, en par­ti­cu­lier parce qu’il s’est enri­chi depuis les années 90 de nou­veaux vac­cins des­ti­nés aux nour­ris­sons mais aussi à des âges jusque-là peu concer­nés par les vac­cins en dehors des rap­pels de vaccin infan­ti­les (DTcoq-polio). Si ces inno­va­tions cons­ti­tuent une très bonne nou­velle pour la #pro­tec­tion de la #santé de la #po­pu­la­tion, les ajouts suc­ces­sifs ont abouti à un calen­drier vac­ci­nal dif­fi­ci­le­ment lisi­ble et encore moins mémo­ri­sa­ble que cela soit par le public mais aussi par les pro­fes­sion­nels de santé...

Or, il est essen­tiel que chacun puisse com­pren­dre faci­le­ment pour­quoi, com­ment et quand il est impor­tant de se faire vac­ci­ner. La HAS a raison : un calen­drier vac­ci­nal plus simple, com­pré­hen­si­ble et mémo­ri­sa­ble ne pourra qu’aider à son appro­pria­tion par chacun, et donc à aug­men­ter la cou­ver­ture vac­ci­nale des Français.

https://twit­ter.com/infir­mierSNPI/status/1784143421994905744

Redonner du sens au calen­drier vac­ci­nal en rai­son­nant par âges-clés de la vie

La HAS a un rôle à jouer. Elle a la res­pon­sa­bi­lité d’émettre des recom­man­da­tions vac­ci­na­les à l’atten­tion du minis­tère chargé de la santé. La HAS élabore ces recom­man­da­tions, en toute indé­pen­dance, sur les bases scien­ti­fi­ques les plus rigou­reu­ses.

Cette rigueur est la garan­tie de la qua­lité des recom­man­da­tions et de la confiance du public. Elle est par­fai­te­ment com­pa­ti­ble avec les objec­tifs de sim­pli­cité, de bonne com­pré­hen­sion et donc d’appro­pria­tion par celui-ci.

Pour attein­dre ces objec­tifs, la HAS entend s’appuyer sur des «  âges-clés  » de la vac­ci­na­tion, qui sont les moments de la vie où la per­sonne est plus vul­né­ra­ble aux infec­tions.

Le nour­ris­son, d’abord, par­ti­cu­liè­re­ment sujet à des infec­tions répé­tées, comme le savent tous les parents. Et pour cause, son sys­tème immu­ni­taire est imma­ture. Il ren­contre pour la pre­mière fois un grand nombre de bac­té­ries et de virus inconnus de ses cel­lu­les de défense contre les infec­tions.

L’ado­les­cent, de 11 à 14 ans, ensuite, qui doit être pro­tégé pré­ven­ti­ve­ment. Sa vul­né­ra­bi­lité face à cer­tai­nes infec­tions poten­tiel­le­ment graves (HPV, ménin­go­co­ques) n’est pas due à un sys­tème immu­ni­taire défaillant mais aux inte­rac­tions socia­les qui vont se mul­ti­plier entre 15 et 25 ans (entrée au lycée et en études supé­rieu­res et début de la vie sexuelle notam­ment)

La per­sonne âgée de 65 ans et plus enfin, qui est plus fra­gile face aux infec­tions bac­té­rien­nes (pneu­mo­co­que) et vira­les (grippe, covid, zona et VRS) en raison d’une dimi­nu­tion pro­gres­sive de son immu­nité cel­lu­laire appe­lée «  im­mu­no­sé­nes­cen­ce  ».

Enfin n’oublions pas la gros­sesse qui cons­ti­tue aussi un moment clé pour un bilan vac­ci­nal, du fait de la fra­gi­lité de la mère à cer­tai­nes infec­tions (grippe, covid) et du nou­veau-né avant 1 an (coque­lu­che et covid).

Source :
https://www.has-sante.fr/jcms/p_3511992/fr/sim­pli­fions-les-vac­ci­na­tions

https://www.lin­ke­din.com/posts/thierry-amou­roux-16482937_haute-auto­rit%C3%A9-de-sant%C3%A9-has­sante-on-x-acti­vity-7189975841290813440-0Z-Z?utm_source=share&utm_medium=member_desk­top

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